C’est cette conviction qui se cache derrière Greenners, la communauté de bonnes pratiques pour le développement durable : un réseau social pour partager et promouvoir les actions anti-gaspillage, de réutilisation et d’économie circulaire. Et un canal d’information pour accroître la conscience personnelle


LLe principe est simple et potentiellement révolutionnaire. « Les choix quotidiens de chacun de nous, ajoutés les uns aux autres, peuvent contribuer à écrire notre avenir. » Et c’est la conviction de Monica Lauricella qui, pour prouver la validité de sa thèse, a donné vie à Écologistes, le réseau social des utilisateurs verts pour la durabilité.

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Durabilité, des bonnes pratiques qui font la différence

Nous vivons dans une jungle informationnelle, souvent polluée par des actions de « greenwashing », avec lequel on met l’accent sur des comportements qui ne sont durables qu’en surface et qui cachent, derrière la fenêtre verte, la non-durabilité sous-jacente. Dans ce contexte, Greenners se veut un lieu unique de diffusion des connaissances dans le domaine durable.

Gaspillage d’eau et de nourriture, plastique et réutilisation

Par exemple? Vous constaterez peut-être qu’au lieu du film alimentaire, il existe des capuchons en silicone. Ou comment recycler les sacs de supermarché pour un usage quotidien. Ou savoir à qui envoyer les vêtements dont vous n’utilisez plus. Ou encore trouver des astuces pour utiliser moins d’eau à la maison (par exemple pour laver les légumes).

Parmi les ambassadrices du projet, également Paola Bortolani, commissaire depuis dix ans D’abord, ne gaspillez pas – Un Génois en cuisine: un blog de cuisine avec recettes et astuces pour éviter le gaspillage alimentaire, récupérer les restes et déchets, prolonger les temps de conservation. La plupart des publications disponibles sur la plateforme sont les siennes.

Assez de greenwashing, chassez les entreprises véritablement vertes

«Le mot d’ordre est l’action», explique Lauricella. L’action de l’individu, qui est un bon exemple pour les autres.

Mais aussi l’action des « entreprises, du tiers secteur et des organismes publics qui, s’exprimant directement quels objectifs de l’agenda 2030 ils poursuivent et les actions concrètes qu’ils ont mises en place pour y parvenir permettront aux utilisateurs de voir et de comprendre. »

Les obligations de reporting en matière de développement durable sont entrées en vigueur à partir de l’exercice 2024. Les entreprises et les organismes publics peinent donc actuellement à se présenter comme écologistes, chacun affichant ses propres objectifs. Mais il est important de savoir les évaluer. La plateforme vise donc à offrir un service d’orientation pour le consommateur.

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