Boskalis ouvre un siège régional à Abu Dhabi et flirte avec un déménagement permanent


Le dragueur et fournisseur de services maritimes Boskalis ouvrira un siège régional à Abu Dhabi. Le PDG Peter Berdowski l’a déclaré jeudi dans un e-mail. interview avec Le télégraphe. En raison de l’intention de la Chambre des représentants de limiter l’immigration de main-d’œuvre et des tensions sur le marché du travail néerlandais, il est de moins en moins intéressant pour Boskalis de conserver son siège social aux Pays-Bas, explique Berdowski. Un déménagement permanent aux Émirats arabes unis pourrait suivre plus tard cette année.

Boskalis est déjà bien représenté dans les pays du Golfe : l’entreprise fondée à Sliedrecht possède déjà des succursales à Abu Dhabi, Dubaï et Oman. Au total, plus de trois cents personnes travaillent désormais dans la région. Berdowski salue le climat des affaires dans la région. Il évoque favorablement la proximité de l’Asie, qui garantirait une réserve « infinie » de talents. Et à Abou Dhabi, Boskalis recevra un visa pour son personnel « d’ici quelques semaines », tandis qu’aux Pays-Bas, cela prendra deux ans.

Au sujet de les résultats d’exploitation actuels Boskalis n’a rien à redire. L’année dernière, le dragueur et prestataire de services maritimes a réalisé un bénéfice record de 601 millions d’euros, contre 241 millions d’euros un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a également atteint un niveau record : 4,3 milliards d’euros, soit une augmentation de 20 pour cent. Toutes les divisions de Boskalis auraient contribué à cette bonne performance.

Départ des Pays-Bas

Le flirt ouvert de Boskalis avec un départ des Pays-Bas ne suscitera aucune joie à La Haye. Mercredi signalé Le télégraphe que le cabinet sortant travaille sur un plan visant à empêcher le fabricant de machines à puces ASML de rejoindre la liste des grandes entreprises qui quittent les Pays-Bas, après qu’Unilever et Shell l’aient fait auparavant.

La menace de Boskalis n’est pas nouvelle. Berdowski l’a fait l’année dernière dans Le Financial Times sa plainte contre le Responsible and Sustainable International Business Act, qui ne peut pas encore compter sur le soutien de la Chambre des représentants. La loi d’initiative doit garantir que les entreprises basées aux Pays-Bas ne contribuent pas aux violations des droits de l’homme et à la pollution de l’environnement. Berdowski craint qu’une telle loi ne donne lieu à de nombreuses poursuites contre son entreprise.

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<strong>Employés d’ASML</strong> sur l’une des machines à Veldhoven.  » class= »dmt-article-suggestion__image » src= »https://images.nrc.nl/-WK9LeH-DtjwA0vkzGImRFMx7ao=/160×96/smart/filters:no_upscale()/s3/static.nrc.nl/images/gn4/stripped/data112616675-595254.jpg »/></p><p><dmt-util-bar article=




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