Bloqué sur des radars sauvages, le CDM approuve de nouvelles règles


Fini les radars sauvages, ceux utilisés par les municipalités pour récolter des fonds. Avec le lancement des modifications du Code de la route lors du dernier Conseil des ministres, s’accompagne un durcissement du positionnement des radars, qui ne peuvent plus être utilisés par les communes pour lever des fonds. Et il y a des municipalités où aucun revenu provenant de diverses violations n’apparaît. Le texte voté en Conseil des ministres fixe également une ligne très dure pour les récidivistes. Modifications du code de la route va maintenant être examinée au Parlement. Lancés par le Conseil des Ministres sous forme de projet de loi, ils ont été modifiés lors du deuxième passage au Palais Chigi, pour mettre en œuvre les indications des Régions et des Communes.

Des spécifications techniques plus strictes aggravent les sanctions

Dans la perspective d’encadrer l’usage des radars, on s’oriente vers « une définition rigoureuse des spécifications techniques des dispositifs et de leur positionnement ». Et puis, règle détestée par les automobilistes, le MIT précise qu’à la demande des maires il est proposé « une majoration de l’amende administrative jusqu’à 1 084 euros et la suspension du permis de conduire de quinze à trente jours, exclusivement dans les cas dans lequel la même personne commet une infraction aux limitations de vitesse dans le centre-ville au moins deux fois au cours d’une année ». En outre, la Conférence conjointe a proposé d’intervenir par un règlement pour élargir la liste des routes propices à la création de pistes cyclables.

Biserni: une définition claire des agréments est nécessaire

Concernant les radars, « nous attendons depuis 13 ans un décret interministériel sur les règles d’utilisation – a souligné le président d’Asaps Giordano Biserni – compte tenu de ce qui se passe avec des milliers de condamnations qui annulent les rapports des organismes de police de la circulation. Ce décret doit être approuvé immédiatement et il faut définir clairement l’équivalence entre l’approbation et l’homologation des équipements, comme l’a déjà indiqué le MIT dans un avis d’il y a quelques années ».

Sécurité routière, le MDP lance la répression

La Cour suprême bat les municipalités

La même Cour de cassation a critiqué à plusieurs reprises les municipalités qui ont utilisé des radars pour gagner de l’argent, établissant, par exemple, avec le arrêt 25544/2023, que la règle qui prévoit l’obligation de positionner le radar à une distance d’au moins 1 km du panneau indiquant la vitesse autorisée ne permet pas d’exceptions. Et cela s’applique également face à un deuxième panneau installé pour informer les automobilistes venant d’une route secondaire où la limite de vitesse était inférieure à celle de la route de destination.

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Les records d’amendes dans les 20 grandes villes : 75,8 millions

Selon les données d’Assoutenti, les radars ont garanti 75,8 millions d’euros de revenus rien que dans les 20 principales villes. La commune qui détient le record des amendes pour radars, selon Assoutenti, est Florence, avec 23,2 millions d’euros de recettes, suivie de Milan (12,9 millions) et de Gênes (10,7 millions) ; Rome s’arrête à un peu plus de 6 millions d’euros. «Nous sommes favorables à des amendes pour ceux qui dépassent les limites de vitesse. a souligné le vice-président d’Assoutenti, Gabriele Melluso – et à tout durcissement des sanctions contre les contrevenants, à condition que les premières à respecter les règles soient les autorités locales, qui ne doivent pas utiliser les radars comme distributeurs automatiques mais uniquement dans le but d’assurer la sécurité routière. En ce sens, nous pensons qu’il est juste de régulariser l’utilisation de ces appareils tout en prévoyant de lourdes amendes pour les autorités locales qui ne respectent pas les dispositions ».



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