« BBB a mobilisé la plupart des personnes qui restent habituellement chez elles en mars »


Plus on s’éloigne du Randstad, plus les gens ressentent fortement la politique des provinces. Et dans ces régions, aux élections du Conseil provincial en mars dernier, plus de personnes ont voté que dans le reste du pays. Le BBB a joué un rôle important à cet égard : de tous les partis, il a mobilisé le plus de personnes qui restent habituellement chez elles lors des élections nationales. Cela ressort clairement Sondage auprès des électeurs provinciaux et de l’Office des eaux C’est ce qu’ont fait les politologues lors des élections du Conseil provincial et des offices des eaux en mars. Près de trois mille citoyens ont été interrogés à cet effet.

Est-il nécessaire de réaliser une étude sur les élections provinciales de mars, fin décembre, un mois après les élections à la Chambre des représentants, dont les résultats ont eu un retentissement bien au-delà des Pays-Bas ? Non, répond Hans Vollaard, politologue de Leyde qui, avec ses collègues, a étudié le comportement électoral des Néerlandais. «Il est et reste important que les provinces et les services des eaux inconnus travaillent à leur démocratie.»

Les chercheurs ont notamment constaté que dans les « provinces frontalières » comme la Zélande, la Frise et le Limbourg, l’implication et la connaissance de la politique provinciale étaient plus importantes que dans les zones urbaines. C’est compréhensible, dit Vollaard. « Dans les zones rurales, vous êtes plus souvent en contact avec la province, par exemple à cause des transports publics. Et il est souvent plus nécessaire de se distinguer du Randstad. Ce sentiment de connexion fait défaut dans les grandes villes.

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Problème plus profond

Et pourtant, il y a aussi beaucoup de choses auxquelles le gouvernement provincial et les services des eaux doivent faire face dans les villes, dit-il. « Ils s’en rendent simplement moins compte dans les villes. » Rues inondées et stress thermique, par exemple, « on le remarque aussi à Amsterdam, Eindhoven ou Rotterdam », explique Vollaard.

C’est là également un problème plus profond que Vollaard et ses collègues ont constaté. Il est, dit-il, « très bien que les élections pour les Länder et les offices des eaux aient eu lieu ». Cela donne aux citoyens la possibilité d’exprimer clairement ce qui leur semble important. «Comment répartir les impôts, quelle devrait être la relation entre la nature et l’agriculture, comment organiser les transports publics dans les zones rurales.»

politologue et chercheurHans Vollaard Il y a pas mal de travail à faire pour bien organiser les élections au Conseil provincial

Mais, et c’est un très gros mais : « Les électeurs ont peu ou pas de connaissances sur les questions les plus importantes et sur qui siège au conseil d’administration. » Donc, c’est un euphémisme, il y a « pas mal de travail à faire pour organiser correctement ces élections ».

Les chercheurs ont constaté que des thèmes considérés comme importants par la politique nationale dominaient également lors de ces élections provinciales. La chance de cette élection a été que les thèmes étaient très similaires à ceux des provinces. « Ce que pensent les électeurs et ce que pensent leurs partis était désormais raisonnablement cohérent », explique Vollaard. Il évoque par exemple la politique de l’azote, mais aussi l’attention portée aux zones rurales. « Si ces thèmes nationaux avaient été différents, la question aurait été de savoir dans quelle mesure ces thèmes provinciaux et des conseils des eaux auraient été mis en avant.

Règlement du Cabinet national

BBB a bénéficié de cette attention portée aux problèmes qui se posaient dans les zones rurales, mais a également attiré des électeurs urbains peu intéressés par les partis gouvernementaux en place. Elle a également mobilisé les électeurs mécontents qui, souvent, ne votent pas lors des élections. Le parti est devenu le plus grand dans toutes les provinces et il co-gouverne également dans dix des douze. Mais ses électeurs gardent-ils également un œil sur ce qui arrive à leurs votes ? Les chercheurs ont également conclu que les électeurs ne paient en réalité que le cabinet national lors des élections provinciales, et non le gouvernement provincial. Une partie des partisans suivra certainement cela, prévoit Vollaard : « Les agriculteurs s’apercevront immédiatement s’ils reçoivent ou non un permis de la province. Et les habitants le remarquent lorsqu’il y a soudainement un bus de moins qui traverse le village.»

Mais la « réactivité », c’est-à-dire la façon dont les gens réagissent aux questions soulevées par les électeurs, pourrait être améliorée, selon Vollaard : « Si vous voulez faire quelque chose de la démocratie provinciale et des conseils des eaux, alors en tant que représentants, vous devrez également collecter des informations de manière plus visible. des résidents et ensuite les restituer. » besoin de se connecter. Alors non : vous dites et nous le faisons. Mais : de quoi a-t-on besoin dans votre région ? Et puis faites-nous savoir ce qui a été fait avec cette contribution.

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<strong>Présentation de la nouvelle coalition du BBB, du CDA, de l’Union chrétienne et du Parti national Fryske (FNP)</strong> lors d’une réunion supplémentaire du Conseil provincial en Frise.  » class= »dmt-article-suggestion__image » src= »https://images.nrc.nl/z7_8D4HxF9BwGZEFGvSjHSUHrF4=/160×96/smart/filters:no_upscale()/s3/static.nrc.nl/images/gn4/stripped/data103083553-7ef546.jpg »/></p><p><dmt-util-bar article=




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