Autour de la première visite chez le gynécologue, de nombreux mythes et légendes. Parmi les plus courantes, ne pas savoir quand prendre rendez-vous et si c’est douloureux


LLa première visite gynécologique est un moment important pour chaque fille. Non seulement parce qu’il permet d’avoir une vue d’ensemble du bon fonctionnement des organes reproducteurs mais aussi parce qu’il est très intime peut être vécu avec beaucoup d’embarras. Ce n’est pas un hasard si de nombreux faux mythes entourent cette nomination. Ce que les experts démystifient.

Première visite gynécologique, les mythes à dissiper

En fait, autour de cette visite particulière, il y a toujours eu de nombreuses convictions et « rumeurs », également souvent alimentées par la famille, où il peut être gênant d’en parler ou, inversement, cela peut être pris à la légère. En voici cinq.

1. La première visite gynécologique doit-elle correspondre à la première menstruation ?

«C’est le faux mythe le plus répandu. Tout dépend du cycle menstruel, si elle est très abondante dès les premières menstruations il est conseillé de consulter le gynécologue. Dans le cas d il n’y a pas de problèmes associés aux menstruationspar exemple des douleurs intenses ou des règles très abondantes, la visite peut être reportée » explique-t-il Manuela Farris, gynécologue et Conseiller de la Société Italienne de Contraception.

Généralement de toute façon la première visite gynécologique doit avoir lieu entre 16 et 21 ans et il peut être effectué en toute sécurité même si le patient n’a encore jamais eu de rapport sexuel. Il n’est pas non plus nécessaire d’être accompagné de la mère : « S’il est vrai que la première éducation sur le sujet se fait dans la famille, ce n’est pas également vrai que c’est la mère qui doit accompagner sa fille. Souvent, la fille est timide et préfère y aller seule ou accompagnée d’un ami. Dans tous les cas, la relation qui s’établit entre le gynécologue et la patiente est aussi intime et confiante qu’avec tout autre professionnel de santé, c’est pourquoi la présence d’une tierce personne pourrait troubler sa transparence » précise-t-il Alessandra Bitelli, coach d’autonomisation des femmes.

2. Faut-il avoir quelques problèmes pour prendre le premier rendez-vous ?

«Absolument pas. En plus de la visite, vous pouvez également en demander une Consulter son gynécologue pour parler de contraception ou de maladies sexuellement transmissibles» explique le Dr Farris auquel le médecin fait écho Roberta Rossi, psychothérapeute et sexologue à l’Institut de sexologie clinique de Rome «Il est important de commencer parler de contraception avant que les filles commencent à avoir des relations sexuelles. Au cours de l’entretien, il est également possible d’informer sur les options de contraception. En particulier, l’utilisation de méthodes contraceptives, comme la pilule, qui peuvent être utilisées pour réguler certains problèmes liés au cycle menstruel ».

3. Est-ce mieux pour un gynécologue masculin ou féminin ? Et si vous vous sentez gêné ?

Ce sont certainement les deux doutes qui tourmentent le plus les filles, et pas seulement. Dans le choix d’un gynécologue pour homme ou pour femme, le seul facteur discriminant, comme l’explique l’experte Alessandra Bitelli, est l’expérience de cette dernière : « Peut-être la rendre plus empathique, un aspect fondamental. Il est important que le médecin sache parler aux filles simplement et d’une manière compréhensiblequi sait répondre aux questions sans rien prendre pour acquis, qui comprend et accueille les angoisses et la honte possibles».

Pas seulement des angoisses et de la pudeur, mais aussi de la gêne. Souvent en effet cette visite apporte avec elle un malaise et un peu de honte: « Pour cette raison il est important que la famille véhicule l’idée que le médecin est un allié, qui ne juge pas et qui conseille toujours pour le mieux, que donc il n’y a rien à craindre » explique le coach.

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4. Mais que se passe-t-il lors de la première visite gynécologique ? C’est douloureux?

La peur de ressentir de la douleur lors de la visite est parmi les plus courantes, souvent aussi alimentés par les expériences traumatisantes des autres, entendues et racontées de bouche à oreille, et qui ne font qu’alimenter l’anxiété. Comme l’explique le Dr Farris, « Il n’est pas nécessaire d’effrayer qui que ce soit, d’autant plus que cela dissuade les filles d’effectuer les vérifications nécessaires. En effet, très souvent lors de la première visite il suffit de faire une échographie pelvienne, qui n’est pas douloureuse mais gênante, ce qui est l’adjectif le plus approprié » explique l’expert.

5. Contraception et sexualité, c’est le bon moment pour en parler

En effet, outre la visite proprement dite, c’est aussi le moment de clarifier les idées également sur la contraception et la sexualité. Comme l’explique le sexologue, le cabinet gynécologique est l’endroit le plus approprié pour clarifier les doutes qui surgissent souvent concernant le sexe : « Par exemple, beaucoup ne signalent pas que l’utilisation de la contraception permet une plus grande détente et la possibilité d’une implication dans la relation ayant se préoccuper de « faire attention ». Ou rappelez-vous également que l’éjaculation externe, même si elle est peu probable, pourrait entraîner une grossesse non désirée. Ou encore, comment certaines méthodes contraceptives protègent contre les infections sexuellement transmissibles » conclut le Dr Rossi. Des exemples petits mais fondamentaux qui peuvent être clarifiés en parlant à un gynécologue.

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