Assises du meurtre de Jill Himpe : les médecins fabriquent du bois de chauffage à partir de la version de l’accusé


L’enquête a effectivement montré qu’O. était sous l’emprise de l’alcool et de la cocaïne au moment des faits. « Si l’on se base sur les faits, la concentration la plus probable aurait été d’environ 1,2 pour mille », explique la toxicologue Kathleen Croes. Selon l’expert, la consommation d’alcool, notamment en combinaison avec la cocaïne, aurait pu créer un sentiment d’euphorie.

Une étude sur la fibre réalisée par le NICC (Institut national de criminologie et de criminalistique) a également été évoquée lundi après-midi. Cependant, l’expert Kyra Lunstroot n’a pu tirer aucune conclusion des traces limitées dans la bouche de la victime.

On ne sait pas non plus exactement pourquoi l’enquête sur les fibres textiles a été ordonnée. Un témoin avait vu comment la bouche de Jill Himpe aurait été enregistrée, mais il n’a pas été demandé à Lunstroot d’examiner les traces de ruban adhésif.

Ce matin, le psychiatre du tribunal et plusieurs témoins oculaires prendront la parole.



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