Après des jours de réflexion, le prince William a publié une déclaration sur le conflit entre Israël et le Hamas dans laquelle il appelle à une trêve des hostilités. Après 70 ans de règne d’Elizabeth, qui s’est abstenue de toute intervention diplomatique directe, les Britanniques sont divisés. Il y a déjà ceux qui définissent William comme un nouveau Winston Churchill, capable d’inspirer bien plus les Britanniques que son père Charles. D’autres, comme le politicien pro-Brexit Nigel Farage, se sont moqués de lui : « Mieux vaut que le prince se contente de remettre les prix Bafta ».


LELe prince William en a longuement parlé avec ses collaborateurs du palais de Buckingham. Le conflit à Gaza l’inquiète et il veut faire quelque chose de concret. A commencer par une déclaration publiée hier avec l’approbation du ministère des Affaires étrangères et du gouvernement de Westminster. Quelques lignes qui appellent à une trêve immédiate dans la guerre entre Israël et le Hamas. Une intervention inédite pour les Royals. Carlo, cependant, semble l’ignorer.

Le prince William rencontre Guterres à l'ONU à New York

William, premier Royal à se consacrer à la diplomatie internationale

Publié à l’occasion de la visite de William, 41 ans, dans les bureaux de Croix-Rouge britannique à Londres, où le Prince hAprès avoir évoqué les derniers développements du conflit et les efforts humanitaires, le communiqué exprime sa préoccupation face au terrible coût humain du conflit au Moyen-Orient : « Trop de gens ont été tués », écrit le prince. Le message appelle à une trêve immédiate, appelle à la libération des otages du 7 octobre et souligne l’importance d’une aide accrue aux civils de Gaza.

La réponse brutale d’Israël au prince intrusif

Les autorités israéliennes ont immédiatement répondu au prince par l’intermédiaire d’un porte-parole. Avec des propos qui relèvent de la diplomatie, mais quel résultat voilé aussi d’une certaine ironie. Ils espèrent également une fin rapide du conflit. Mais seulement après la destruction complète du Hamas et la libération de tous les otages le 7 octobre.

Le prince William n’a-t-il pas consulté son père exprès ?

Même s’il se remet d’un traitement pour son cancer récemment diagnostiqué, le roi Charles continue de travailler quotidiennement sur les questions gouvernementales. Il aurait très bien pu s’en occuper. D’autant que, le week-end dernier, William est allé lui rendre visite à Sandringham. Peut-être que son fils ne voulait pas lui demander la permission, disent-ils à Westminster. Peut-être qu’il pense déjà qu’il est un prince régent et pense qu’il a pleinement le droit de faire ce qu’il veut.

William à Ascot avec son père Carlo, juin 2019 (Samir Hussein/WireImage)

La reine Elizabeth n’approuverait pas

Le protocole empêche les Royals d’Angleterre d’intervenir directement ou d’exprimer des opinions. Carlo, bien qu’avec difficulté, essaie de s’abstenir autant que possible, également par respect pour sa mère Elizabeth, qui avait fait siennes les traditions avec la plus grande rigueur possible. Mais avec son dernier mouvement, William montre qu’il ne veut pas suivre l’exemple de sa grand-mère et de son père. Déjà dans son rôle de prince de Galles, et conscient de sa popularité mondiale, il semble déterminé à vouloir faire la différence.

Prince William Et le nouveau Winston Churchill ?

La Grande-Bretagne se retrouve divisée en deux sur cette dernière initiative du prince. Les médias anglais qualifient l’intervention de « bien chorégraphiée » par les collaborateurs du palais de Buckingham, confirmant Les intentions de Guillaume: Même si la monarchie ne peut pas influencer les affaires de l’État et la politique internationale, le prince de Galles entend devenir un roi activement diplomatique.

Il y a déjà ceux qui définissent William comme un nouveau Winston Churchill, capable d’inspirer bien plus les Britanniques que son père Charles. D’autres, comme le politicien pro-Brexit Nigel Farage, se sont moqués de lui : « Mieux vaut que le prince se contente de remettre les prix. Bafta».

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