Amendes, pénalités, amendes : à Rome, ils font 136 millions, à Milan 131. Collectes record à Colle Santa Lucia : 3 160 euros par habitant


Des Italiens au volant harcelés. Amendes routières ? Ils sont très populaires auprès des municipalités italiennes. Même pendant la pandémie, avec le renforcement de la présence de la police dans les villes pour faire respecter les réglementations anti-contagion. Mais aussi pour sanctionner les comportements fautifs au volant. Et ils ont un poids très important dans les budgets des petites et grandes communes. Chiffres apparaissant sous la rubrique « Produits provenant du contrôle et de la répression des irrégularités et des délits », inclus parmi les recettes non fiscales. Les données sont contenues dans le rapport Openpolis «Combien les municipalités italiennes perçoivent-elles des amendes et pénalités». Amendes, pénalités, amendes payées.

Les infractions les plus sanctionnées : de l’excès de vitesse au non-port de la ceinture de sécurité

L’infraction la plus sanctionnée est l’excès de vitesse : 564 352 en 2020

L’infraction routière qui a récolté le plus d’amendes est la vitesse : en 2020, il y a eu 564 352 amendes élevées sur les routes italiennes, comme le montrent les chiffres élaborés par Openpolis sur les données de la police d’État. Suivi, à distance, de la non-utilisation de la ceinture de sécurité (74.996) ou des écouteurs ou mains libres (39.323). 33 354 conducteurs ont été critiqués pour vitesse dangereuse, 8 797 pour conduite sous l’emprise de l’alcool. Sur 5 815 ils ont écopé d’une amende liée à l’utilisation du système d’éclairage, 1 774 sur le port du casque, 859 pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, 24 pour avoir participé à des courses de vitesse.

LES INFRACTIONS ROUTIÈRES LES PLUS MULTIPLES SONT CELLES DES EXCÈS DE VITESSE

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A Rome, des collectes de 136 millions, à Milan de 121 millions

Parmi les capitales régionales, les collectes les plus importantes sont enregistrées par la Capitale. Des données traitées par la base de données Openbilanci, il ressort que plus de 136 millions de revenus sont enregistrés à Rome avec un revenu par habitant de 49,07 euros. A 121 millions il y a Milan (86,71 euros par habitant), suivi de Florence avec 49 millions (138,83 par habitant), Bologne à 42 millions, 39 millions à Turin. Une curiosité : Bari, qui compte environ 60 mille habitants de moins que Bologne et Florence, n’en récolte que 9,1 millions, contre les plus de 40 millions qui rentrent dans les caisses des deux villes.

Là où les augmentations ont eu le plus d’impact : à Vérone + 44,81 %

En général, les tendances des municipalités italiennes semblent être assez similaires jusqu’en 2019, à quelques exceptions près. Selon les calculs effectués par Openpolis à Vérone au cours des quatre dernières années, les perceptions d’amendes ont augmenté de + 44,81 %. Augmentations constantes également à Florence (+ 21,35 %) et à Bologne (20,12 %). Croissance négligeable à Padoue (+ 0,05 %), tandis que Milan a enregistré une baisse de 25,62 %.

En moyenne, des revenus à partir de 12,62 € par habitant

En moyenne, les administrations municipales italiennes ont enregistré des revenus de 12,62 € par habitant. Les municipalités qui ont en moyenne perçu le plus d’amendes et de pénalités sont celles de la Ligurie (26,76 euros par habitant), celles de la Vénétie (26,69) et celles des Pouilles (21,95). Au contraire, les valeurs les plus basses sont signalées par les administrations de la Campanie (7,23 euros par habitant), les sardes (5,47) et celles du Molise (3,87).



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