Le comité de l’éducation approuve le décret sur les objectifs minimaux

Mardi, la commission de l’éducation du Parlement flamand a donné son feu vert aux objectifs minimaux pour les deuxième et troisième cycles de l’enseignement secondaire.

Le ministre de l’Éducation Ben Weyts (N-VA) et les organisations faîtières de l’éducation ont dû s’asseoir à nouveau l’année dernière après que la Cour constitutionnelle a annulé les nouveaux objectifs de réussite pour les deuxième et troisième années de l’enseignement secondaire en juin. En mars dernier, le ministre et les fournisseurs d’éducation sont finalement parvenus à un consensus sur les nouvelles cibles minimales. Les 995 objectifs à atteindre initiaux font place à 596 objectifs minimaux pour l’éducation de base.

La proposition de décret a déjà été discutée lors d’une précédente commission. Les députés l’ont voté aujourd’hui, après avoir reçu un nouvel avis du Conseil d’État. Elle a statué que les objectifs minimaux n’étaient pas en conflit avec la liberté d’enseignement.

Avant le vote, la députée flamande Elisabeth Meuleman (Verts) a souligné que les objectifs minimaux ne sont pas une panacée pour améliorer la qualité de l’éducation. “En fermant la liberté des enseignants, nous n’allons certainement pas obtenir une meilleure qualité”, a-t-elle averti.

Le député N-VA, Koen Daniëls, a reconnu que les objectifs minimaux ne sont pas une solution étanche, mais il estime qu’un signal clair est donné avec des objectifs minimaux axés sur le néerlandais, les langues, les mathématiques et les sciences.



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