Héroïne intrépide du XXe siècle, elle a risqué sa vie pour sauver des centaines de Juifs et de nombreuses œuvres d’art


Feranda (sur Rai 1 à 21h25) est un téléfilm qui raconte l’histoire de Fernanda Wittgensle premier directeur du Galerie de photos de Brera de Milan et parmi les premières femmes en Italie à occuper un poste aussi prestigieux. « Ma vraie nature est celle d’une femme à qui le destin a confié les devoirs des hommes il a écrit. Mais que je les ai toujours acquittés sans trahir l’affection féminine».

Ce n’est pas seulement l’histoire de une femme déterminéehors du commun pour l’époque (nous sommes à la fin des années 1920), qui poursuit un rêve dans le monde de l’art et le poursuit, mais c’est aussi une histoire de le courage qui a à voir avec la Résistance et les camps de concentration : Fernanda a sauvé de nombreux Juifs en les aidant à s’expatrier en Suisse. Il a également sauvé plusieurs œuvres d’art des bombardements qui a causé la destruction presque totale de la Pinacothèque.

Fernanda Wittgens: l’intrigue du film

Depuis l’enfance Fernanda (Matilde Gioli) il a visité le Galerie de photos de Brera avec son père amateur d’art. Après sa mort et celle de son frère adolescent atteint de poliomyélite, il se consacre à l’art et au travail. Il n’a rien d’autre en tête. Pas même l’amour. En 1928, son rêve devient réalité: Ettore Modigliani, directeur de la Pinacothèque, l’engage d’abord comme « ouvrière adventice » puis comme inspecteur. En 1935, lorsque Modigliani est transféré à L’Aquila comme antifasciste, Fernanda prend sa place – nous sommes en 1940 – devenant la première femme à occuper un rôle si important dans la Pinacothèque.

Avant l’entrée en guerre de l’Italie Fernanda connaît un Allemand, amateur d’art, qui vit à Berlin avec qui il entame une correspondance. Entre les deux, il semble y avoir une estime et une attirance mutuelles, mais Fernanda elle est intriguée par Jean (Eduardo Valdarnini), un garçon qui travaille comme ouvrier à la Pinacothèque (le personnage est inventé). Il l’aidera à sauver des centaines de Juifs après le déclenchement de la guerre.

Fernanda sauve des œuvres d’art et des centaines de Juifs

Fernanda n’est pas seulement la première femme directrice de la Pinacothèque, est celui qui pendant la guerre fait tout pour transférer les oeuvres d’art dans des lieux sûrs afin de les préserver des bombardements. C’est elle, avec d’autres surintendants de l’époque, qui a conçu un système de sacs de sable pour protéger le La Cène de Léonard de Vinci.

Pas seulement. Grâce à sa position prestigieuse et aux permis de se déplacer librement dans la ville, elle parvient à sauver, avec l’aide de ses sœurs, des centaines de juifsdestinés aux camps de concentration. Il a réussi à les faire passer la frontière suisse. En 1944, elle a été arrêtée parce qu’elle était une ennemie du fascisme et condamnée à 4 ans de prison. Elle a été libérée un an plus tard. Il a continué à s’occuper de Brera et de sa restructuration. Elle est décédée en 1957. En 2014, elle a été reconnue Juste parmi les Nations.

Première fois de Matilde Gioli dans le rôle d’un vrai personnage

C’est la première fois pour l’actrice de Doc – Entre vos mains joue une vraie femme. « J’ai hâte de revivre une telle expérience – dit-il Mathilde Gioli – c’est une responsabilité de donner voix et corps à soi vraie femme. J’ai immédiatement entamé un dialogue imaginaire avec Fernanda à laquelle j’ai promis de ne pas l’offenser et de respecter ce qu’elle était, compte tenu évidemment des outils en ma possession. J’ai étudié ses biographies – continue. Et j’ai essayé de comprendre, grâce au réalisateur Maurice Zaccaro, comment il marchait, comment il parlait et comment il se coiffait. Il y a un travail incroyable derrière ce film. C’est une expérience que je souhaite à tous mes collègues».

Fernanda et les membres de sa famille. (Raï)

Fernanda, héroïne des années 1900

«C’est une joie de transmettre l’histoire d’une héroïne intrépide des années 1900 à la télévision – raconte Mathilde Gioli. C’est utile pour les jeunes. J’ai été frappée par la façon dont cette femme, qui a grandi dans les années 20 et 30 avec une grande passion pour l’art, a poursuivi son rêve avec appétit et dévouement. Ma grand-mère elle m’a dit que les filles qui voulaient étudier l’art et la chimie étaient découragées », se souvient l’actrice.

Fernanda en plus de la force de poursuivre un travail convoité par les hommes, « il a aussi eu la générosité et l’humanité pour sauver notre culture et de nombreux juifs – explique Gioli. Il décide de sauver de nombreuses familles risquant l’arrestation, la vie et la réputation. Il fait également un geste incroyable, mettant en danger la vie des membres de sa famille. J’aurais arrêté plus tôt. »

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