Décret de sécurité, le code de conduite des ONG arrive. Vers de nouvelles règles contre les gangs de bébés et les féminicides

De nouveaux ports de débarquement pour « se diversifier »

Ces derniers temps, l’indication aux navires des ONG de ports de débarquement autres que ceux habituels en Calabre et en Sicile a suscité la controverse. C’est arrivé à Rise Above 2, auquel Gioia Tauro a été affecté et à Sea-Eye 4 envoyé à Livourne, comme cela est arrivé plus tard à Life Support. Pour le Viminale, tout découle de la nécessité d’alléger les régions « malmenées par le flux continu de migrants irréguliers, aux structures sous tension » et de « diversifier les points d’atterrissage ». Pour les détracteurs, la stratégie serait plutôt d’éloigner les navires de secours de la zone de recherche et de sauvetage pour limiter les sauvetages.

Harcèlement et violence, la possibilité de réprimande s’élargit

Mis à part l’immigration, l’exécutif a préparé une campagne de répression contre les violences faites aux femmes, une question sur laquelle le 25 novembre dernier, à l’occasion de la Journée mondiale, Meloni avait promis l’engagement du gouvernement selon trois axes : la prévention, la protection et la certitude de la peine. Nous partirons dès la prévention, avec l’élargissement des cas dans lesquels les questeurs peuvent émettre une mesure de blâme et avec l’aggravation des peines pour ceux qui, déjà blâmés, enfreignent les dispositions. Tant les forces de police que les hôpitaux auront le devoir d’informer les femmes sur les centres anti-violence de la région. Et, après une première condamnation, les victimes pourront compter sur un provisoire, comme une indemnisation anticipée.

Baby gang, Daspo urbain aussi pour les plus de 14 ans

L’interlocution avec la justice a également été essentielle pour affiner les mesures contre les gangs de bébés. Dans les cas les plus graves, il convient d’introduire l’extension de la possibilité du Daspo urbain, c’est-à-dire l’interdiction des lieux publics et des lieux de vie nocturne, même aux mineurs de plus de 14 ans. L’interdiction des téléphones portables et autres appareils est également en cours d’évaluation en tant que mesure de lutte contre la cyberintimidation.

Salvini: «En 2023, nous donnerons les réponses qui manquent»

Le décret législatif a déjà été « béni » par le vice-Premier ministre et ministre des Infrastructures Matteo Salvini, signataire des deux décrets de sécurité du gouvernement Conte 1, qui ont ensuite été substantiellement modifiés et « vidés ». «Le ministre de l’Intérieur – a déclaré Salvini à la veille du CDM – travaille sur un décret global sur la question de la sécurité: des gangs de bébés aux féminicides, en passant par le trafic d’immigrants illégaux. Je compte qu’en 2023 nous donnerons les réponses qui manquaient depuis quelques années ».



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