De Roberto Lamprecht
L’investisseur Lars Windhorst vient apparemment de s’expliquer auprès du club malgré l’ultimatum pour suspicion d’espionnage.
L’investisseur Lars Windhorst (45 ans) a reçu un ultimatum de Hertha ! Il devait soumettre une déclaration écrite au club d’ici lundi.
► L’accusation : Windhorst a chargé l’agence de détectives israélienne Shibumi Strategy en juin 2021 de faire espionner l’ex-président Werner Gegenbauer (72 ans/démissionné en mai 2022) afin de le renverser par une campagne de diffamation.
Le club a un document officiel du tribunal d’Israël à ce sujet. Hertha a ensuite déclaré publiquement qu’il engagerait un cabinet d’avocats pour clarifier les allégations.
Windhorst a utilisé le devoir de diligence du club pour contre-attaquer et a accusé le club de manque de respect via Facebook.
Selon les informations de BZ, c’est aussi la raison pour laquelle il a seulement informé Hertha qu’il ne voulait PAS faire une déclaration détaillée sur les allégations.
La partie de Windhorst a déjà qualifié l’ensemble du processus de « non-sens ». Windhorst et Hertha ont laissé une demande de BZ sans réponse mardi.
Le dossier Windhorst est désormais une priorité absolue au sein du club. La présidente Kay Bernstein (42 ans) reprend désormais l’affaire. Il est le premier à recevoir toutes les informations et ce n’est qu’ensuite qu’il transmet ses connaissances aux comités du club et aux directeurs généraux Fredi Bobic et Thomas Herrich. Et il prend les décisions sur les mesures (telles que l’exclusion du club de Windhorst) que le club prend.
Ce processus montre que la confiance entre les responsables du Hertha est maintenant gravement endommagée. La méfiance traverse les comités.
Et après?
Le patron du Hertha attend les résultats de l’enquête du cabinet d’avocats. La question fondamentale : Les événements décrits dans les dossiers sont-ils plausibles ?
Une porte-parole du tribunal de Tel-Aviv a confirmé samedi dernier à l’agence de presse allemande que Shibumi avait intenté une action en justice contre Lars Windhorst et Tennor AG pour une somme de près de cinq millions d’euros le 6 septembre. Le procès a été retiré à 13 h 13 le jeudi 29 septembre. Au petit matin du même jour, le Financial Times a rendu compte pour la première fois des soupçons d’espionnage.
Si les allégations contre Windhorst sont vraies, on peut supposer que Bernstein déposera une demande auprès du tribunal de l’association au nom du comité exécutif pour expulser l’investisseur de l’association. Lorsque cela se produit, la dispute avec Windhorst commence vraiment !