Les scientifiques mettent en garde contre la « fin du jeu climatique » : « Il y a de nombreuses raisons de croire que le changement climatique pourrait conduire à une catastrophe"

Le déclin possible de la société ou le risque d’extinction dû au changement climatique est insuffisamment étudié. Les climatologues l’écrivent dans une analyse d’un rapport scientifique revue commerciale. Ils disent qu’il y a de nombreuses raisons de croire que le changement climatique pourrait conduire à une catastrophe apocalyptique ou à une « fin de partie climatique », un scénario pour lequel nous ne sommes actuellement pas préparés.

« Nous sommes toujours aveugles aux pires scénarios », lancent les experts dans leur plaidoyer. « Au pire, nous nous comportons comme un imbécile mortel. » Selon les scientifiques, mieux vaut se préparer à une « fin de partie climatique » ou à la « fin de partie climatique », même s’il est peu probable que cette fin de partie se produise dans les décennies à venir.

Selon l’équipe internationale de scientifiques, les recherches nécessaires doivent être menées sur quatre piliers importants : la famine, la guerre, les conditions météorologiques extrêmes et les maladies dues au changement climatique. Ils appellent même le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies à y consacrer un rapport exhaustif.

Réchauffement climatique de 3 degrés

L’analyse a été publiée par la principale revue de l’industrie, Actes de l’Académie nationale des sciences. Au total, dix scientifiques ont contribué au rapport rigoureux. Il indique, entre autres, que des recherches insuffisantes ont été menées sur les conséquences d’un réchauffement climatique de 3 degrés (au lieu du degré et demi proposé). Si nous maintenons le même taux de réchauffement, le climat se serait réchauffé de 2,1 voire 3,9 degrés d’ici 2100, par rapport à l’ère préindustrielle. « Nous en savons le moins sur les scénarios qui comptent le plus », raisonnent-ils.

Par exemple, il convient d’examiner comment différents risques se propagent et se renforcent mutuellement. Par exemple, supposons que l’infrastructure électrique soit détruite dans une ville par une tempête. Ensuite, cette ville est également plus sensible à une vague de chaleur ultérieure. La chaleur et la sécheresse persistante alimentent les incendies de forêt.

Guerres, épidémies et pauvreté

De plus, les scientifiques mettent en garde contre les conséquences indirectes du changement climatique. Par exemple, une sécheresse persistante peut provoquer une énorme pénurie d’eau, qui à son tour peut conduire à des conflits majeurs. Les maladies, les épidémies et même les pandémies peuvent également être le résultat du changement climatique. Les mauvaises récoltes et les pénuries d’eau peuvent à leur tour contribuer à la pauvreté.

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