De Johannes C. Bockenheimer

C’est fini, fini : le ministre fédéral du Travail Hubertus Heil (49 ans, SPD) a annoncé mercredi la fin de Hartz IV !

Dès janvier, le gouvernement fédéral introduira une « allocation de citoyen » qui remplacera l’ancienne allocation de chômage II. « Le système Hartz IV sera surmonté », a déclaré Heil mercredi.

Le plan du ministre : des taux standards plus élevés, moins de sanctions, moins de bureaucratie.

A partir de janvier, les taux forfaitaires des allocataires sociaux seront relevés « de manière appropriée », a promis Heil. Les bénéficiaires de l’aide devraient ainsi faire l’objet de « plus de respect et d’appréciation ». Cependant, on ne sait pas encore quelle sera l’ampleur de l’augmentation.

Dans le même temps, les actifs des bénéficiaires de l’aide devraient être mieux protégés à l’avenir. Les économies pouvant aller jusqu’à 60 000 ne devraient plus être touchées dans le futur revenu des citoyens au cours des deux premières années.

Dans le même temps, les actifs dits « protégés » devraient augmenter : C’est le montant de l’épargne que les bénéficiaires peuvent conserver EN PERMANENCE. Il tourne actuellement autour de 10 000 euros pour les adultes.

Même ceux qui possèdent un bien immobilier ou qui vivent dans leur propre maison ou appartement ne devraient plus être contraints de vendre au cours des deux premières années.

Il devrait également y avoir un délai de grâce pour les bénéficiaires qui vivent dans un appartement plus grand que ce que la loi prévoit réellement. Les particuliers se voient accorder un maximum de 50 mètres carrés ou un maximum de 364,50 euros de loyer mensuel brut.

Au moins au cours des deux premières années, ils ne devraient PAS pouvoir être contraints de déménager par le bureau, a promis le ministre.

Moins de coupes prévues

► Heil veut aussi mettre des gants pour enfants dans d’autres cas : Au cours des six premiers mois, les sanctions devraient être supprimées, il ne devrait donc pas y avoir de réduction des revenus des citoyens si, par exemple, des offres d’emploi sont rejetées ou des rendez-vous à l’agence pour l’emploi sont ratés.

Alors que de nombreux détails sont encore discutés en coulisses, une chose est déjà certaine : la méga-réforme coûtera cher à l’Etat : « La loi n’est pas gratuite », a déclaré Heil.

Le ministre estime les coûts supplémentaires annuels à au moins 500 millions d’euros – plus les coûts plus élevés liés à l’augmentation des tarifs standard.

Le ministère a élaboré un premier projet de loi, qui devrait être adopté par le cabinet en septembre au plus tard



ttn-fr-27