C’était une mission impossible pour Rita Stuyt (78 ans) d’Eindhoven. Elle chercha dans tous les magasins une nappe en fourrure brabançonne, mais ne la trouva pas. Notre province s’est montrée de son côté le plus chaud. Omroep Brabant a reçu exactement 406 e-mails pour l’aider. “Incroyable”, dit Rita.
“La voisine d’en face est veuve et elle pense qu’on ne vient pas assez”, dit Rita. C’est ainsi qu’est née l’idée d’une véritable « fête du hareng ». Cela arrivera lundi prochain, mais une nappe en vraie fourrure brabançonne n’était introuvable dans aucun magasin et le temps passait.
En tout dernier recours, Rita a fait appel à la rédaction d’Omroep Brabant. Avec ses 78 ressorts, une boutique en ligne est un peu trop une bonne chose. Après avoir raconté son histoire, un e-mail de pourboire arrivait presque toutes les quinze minutes. Le compteur est maintenant à 406, mais le nombre continue d’augmenter considérablement.
Par exemple, Theo van Rooij écrit: “Renseignez-vous au Musée du tissage à Geldrop. Il y a de fortes chances qu’ils l’aient là-bas.” Harco Hamels conseille à Rita d’aller au restaurant Brabants Bontje à Oosterhout et de l’emprunter là-bas.
“Soyez très prudent!”
Après la véritable tempête de réactions, Omroep Brabant lui-même ne pouvait pas rester en arrière. Les porte-clés, stylos et foulards ne manquent pas. Cependant, une nappe est une histoire complètement différente. L’animatrice Christel de Laat raconte dans un message vidéo depuis son adresse de vacances : “Laissez-moi en avoir un au Brabant Quiz. Et je pense que vous pouvez l’emprunter. Soyez très prudent avec.”
Afin de ne pas compromettre la programmation, également une visite à la réalisatrice Hanneke Koppers. “Nous tenons beaucoup à Brabant. Elle peut donc certainement l’emprunter. Ne lavez pas trop chaud et repassez bien”, ajoute-t-elle.
Rita rayonnait d’une oreille à l’autre jeudi après-midi. “J’en suis très contente. Ce sera de toute façon une super fête. Et j’y ferai très attention”, promet-elle solennellement.