Recherche, énergie et agriculture : sprint sur les appels d’offres pour les entreprises

Les concessions aux entreprises féminines

Ensuite, il y a le chapitre sur les subventions aux entreprises féminines. Jeudi 19 mai commencent les dates limites pour les demandes d’accès aux incitations à la création de nouvelles entreprises féminines ou celles créées depuis moins de 12 mois, pour lesquelles une dot de 47 millions est disponible. Le 19 mai également, le guichet s’ouvre pour les questions relatives aux incitations, toujours pour les entreprises féminines, des outils “Imprese ON” et “Smart & Start”, dont chacun est plafonné à 100 millions. Pour les activités entrepreneuriales établies depuis plus de 12 mois, en revanche, une phase de pré-compilation en ligne des candidatures est prévue à partir du 24 mai puis de dépôt à partir du 7 juin (en l’occurrence les ressources s’élèvent à près de 147 millions).

Agriculture

Enfin l’agriculture, avec le cinquième appel à marchés de filières géré par le ministère des Politiques agricoles : 1,2 milliard du Fonds national complémentaire d’apports en capital, auxquels il faut ajouter 900 millions du Fonds de roulement des entreprises de la Cassa Depositi e Prestiti pour la partie relative aux prêts bonifiés. Dans ce cas, les demandes peuvent être déposées à partir du 23 mai, le guichet fermant après 90 jours.

Des opportunités sur le front du ministère de la Transition écologique

Même sur le front du ministère de la Transition écologique, les opportunités ne manquent pas pour les entreprises, y compris les PME. Certains sont liés à des appels directement dédiés comme celui sur les projets phares de l’économie circulaire (600 millions), qui a clôturé ces dernières semaines et qui a enregistré des demandes pour 4,1 milliards. La mesure de 450 millions, sur la rampe de lancement, pour la production d’électrolyseurs est alors reportée à une voie exclusive aux entreprises. En aval, l’objectif est de créer, d’ici juin 2026, une chaîne d’approvisionnement entièrement italienne avec des usines produisant des électrolyseurs et des composants associés, pour une puissance annuelle totale d’au moins 1 gigawatt. Sur les 450 millions prévus par le PNR, 250 millions seront affectés à des projets Ipcei et les 200 millions restants à d’autres projets sélectionnés par le biais d’avis publics qui seront publiés prochainement. Et, toujours dans le domaine de l’hydrogène, les entreprises se voient alors réserver une tranche des 50 millions des fonds alloués par Recovery pour des projets de recherche et développement. Fin mars, le ministère dirigé par Roberto Cingolani a publié les appels relatifs, dont la réception s’est clôturée lundi dernier : 30 millions pour les entreprises et 20 millions pour les institutions et universités. Les financements vont d’un minimum de 2 millions d’euros à un maximum de 4. Les projets présentés par des entités publiques seront financés à 100%, tandis que les privés de 25 à 80%, selon le type de projet et la taille de l’entreprise.

Jusqu’ici les voies directes, mais d’autres opportunités pour les entreprises vont s’ouvrir avec des appels d’offres pour des mesures accessibles comme celles sur l’agrovoltaïque (1,1 milliard) et la valorisation du biométhane (1,92 milliard). Et d’autres opportunités, également pour les PME, pourraient enfin provenir de l’allocation ultérieure, par les villes métropolitaines, les municipalités et les régions, de ressources allouées sur d’autres fronts comme, par exemple, le reboisement (330 millions) ou la construction et la modernisation de la gestion des déchets ( 1,5 milliard).

Ressources

3,1 milliards
Les ressources pour les nouveaux contrats de développement de six filières de production stratégiques identifiées par la Mise : agro-industrie ; design-mode-mobilier; automobile; microélectronique et semi-conducteurs; métal et électromécanique; chimique/pharmaceutique. Le guichet a ouvert le 11 avril et l’objectif est d’atteindre 40 contrats signés d’ici 2025



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