‘De Schrapperstraat’ : Joke van Leeuwen parodie des poèmes connus (2)

LA RUE DAPPER

La nature est pour les satisfaits ou les vides.

Et puis : qu’est-ce que la nature dans ce pays ?

Un morceau de forêt, de la taille d’un journal,

Une colline avec quelques villas dessus.

Donnez-moi les routes urbaines grises,

Le front de mer rivé aux quais,

Les nuages, jamais aussi beaux qu’ils le sont, bordés

À travers les lucarnes, se déplaçant dans le ciel.

Tout est beaucoup pour ceux qui n’attendent pas grand-chose.

La vie cache ses miracles

Jusqu’à ce que, tout à coup, il les montre dans leur état élevé.

C’est ce que je me suis dit,

Il a plu un matin pluvieux,

Tout simplement heureux, dans la Dapperstraat.

JC Bloem

LA SCHRAPPERSTRAAT

La culture est une bénédiction pour les vivants

Mais encore une fois : qu’est-ce que la culture dans ce pays ?

Seigneur Bosma avec des poèmes à la main,

Ronds-points médiocres sous la pluie.

Donne-moi quelque chose qui ne semble pas oppressant, qui continue à bouger

Même s’il subit des dégâts, il tombe sur le côté

Les nuages ​​s’amoncellent déjà, se dessinent.

Le bilan est lourd, le vent est contre l’art.

Il y a tellement de choses, si propres, si inattendues.

La méchanceté a endommagé les miracles

Les orchestres, du coup, fortement endommagés

C’est ce que je me suis dit,

Considérant, par une soirée pluvieuse,

Tout simplement agité, dans la Schrapperstraat.

Blague de Leeuwen






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