Dans une école de Neuss, près de Düsseldorf, quatre étudiants ont tout fait pour introduire la charia. Ils auraient fait pression sur leurs camarades ainsi que sur leurs enseignants pour qu’ils suivent des règles islamiques strictes, notamment la séparation des sexes pendant les cours. Craignant des représailles, les étudiants ont suivi les instructions. Certains se seraient même convertis à l’islam.


UFC


Dernière mise à jour:
12h52


Source:
Image, Focus, 20 Minuten, Rheinische Post

Il y a environ un an, certains élèves de l’école de Neuss ont commencé à se comporter visiblement différemment. Les élèves ont remarqué que plusieurs camarades de classe se rassemblaient dans l’enceinte de l’école pour une prière islamique. Les quatre étudiants musulmans, qui faisaient office de « policiers de la charia », seraient âgés de 17 à 19 ans, selon les médias allemands.

Ils auraient exigé que les musulmans soient autorisés à quitter l’école plus tôt pour la prière du vendredi et que la séparation des sexes pendant les cours de natation s’applique également aux enseignants. Ils auraient également fait pression sur leurs camarades étudiants qu’ils considéraient comme de « mauvais musulmans ». Même lorsque des enseignants musulmans ont été appelés et qu’on a expliqué aux étudiants qu’ils pouvaient reporter leurs prières du vendredi, cela n’a eu aucun effet. Peu de temps après, ils réclamèrent une salle de prière.

Pendant les cours, les quatre étudiants auraient également exhorté les filles et les femmes à se couvrir conformément aux règles de la charia. Mais cela ne s’est pas arrêté là.

Pendant les cours, on a remarqué que les sièges des classes avaient changé. « Les élèves étaient assis séparément en fonction de leur sexe, les garçons étant assis à l’avant de la classe et les filles reléguées au fond. Les filles évitaient tout contact visuel avec les enseignants masculins lorsqu’on leur parlait », a déclaré un étudiant à « Bild ».



En décembre, la direction de l’école a informé la police des activités extrémistes. Depuis, la police a ouvert une enquête, a indiqué le procureur de Düsseldorf.

L’affaire a fait grand bruit en Allemagne, rapporte ‘Focus’. Le ministre de l’Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie, Herbert Reul (CDU), a réagi avec choc aux incidents. Il a évoqué des faits graves et a lancé un appel aux parents, aux enseignants et aux animateurs de jeunesse à être plus vigilants face à la radicalisation islamique des jeunes. « Il est important d’agir tôt si des signes de radicalisation sont constatés », a-t-il conclu.

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