Birmingham a également déclaré lors d’une conversation avec le diffuseur australien ABC qu’Assange avait toujours la possibilité de faire appel et que l’Australie continuerait de fournir une assistance consulaire à Assange emprisonné.
Un tribunal britannique a rendu mercredi une ordonnance d’extradition, mais c’est le ministre de l’Intérieur britannique qui a le dernier mot. Assange peut faire appel à elle jusqu’au 18 mai. Si cela ne se produit pas et que le ministre accepte l’extradition, l’Australien doit être extradé dans les 28 jours suivant la décision.
Décennie
Assange tente d’éviter un procès aux États-Unis depuis plus d’une décennie. Le fondateur de la plateforme de dénonciation WikiLeaks pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir publié des documents secrets concernant, entre autres, les missions américaines en Irak et en Afghanistan.
Un groupe de 25 organisations de défense des droits, dont Human Rights Watch et Reporters sans frontières, affirment que l’extradition d’Assange « constitue une grave menace pour la liberté de la presse, tant aux États-Unis qu’à l’étranger ».