Borealis, l’un des plus grands acteurs de la chimie européenne, construit une usine de plastique à Kallo, en Flandre orientale, près du port d’Anvers. L’entreprise veut convertir le gaz propane en propylène, un élément de base du secteur chimique qui apparaît dans les pare-chocs de voiture, les emballages, les seringues et les aspirateurs.
« Des victimes de traite des êtres humains étaient bien employées au chantier », confirme le procureur du travail Bart Wens à De Tijd. Plusieurs indicateurs vont dans ce sens. Les hommes – chacun d’origine philippine et bengali – auraient perçu un salaire mensuel d’à peine 650 euros pour travailler six jours sur sept.
Dans une réponse à Gazet van Antwerpen et De Tijd, Borealis affirme qu’il ne s’agit pas d’employés de Borealis lui-même, mais d’employés de l’entrepreneur IREM-Ponticelli. Borealis souligne qu’elle s’attend à ce que tous ses partenaires « se conduisent de manière éthique et conforme, comme clairement indiqué dans le Code de conduite des affaires de Borealis et se conforment pleinement à toutes les exigences légales, y compris les lois du travail ».