Les corps de 410 civils ont été retrouvés dans des zones autour de Kiev qui ont été reprises par l’armée ukrainienne. Cela a été annoncé par le procureur général ukrainien Iryna Venediktova.
Nous voulons vous avertir des images dures :
« Les experts médico-légaux ont déjà examiné 140 des restes », a déclaré Venediktova dans un communiqué diffusé sur plusieurs chaînes de télévision ukrainiennes.
« C’est l’enfer qu’il faut documenter pour que les inhumains qui ont fait ça puissent être punis », a-t-elle ajouté sur Facebook.
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La vice-ministre ukrainienne de la Défense, Hanna Maljar, a annoncé samedi que l’armée avait pris le contrôle total de la région de Kiev, plus de cinq semaines après le début de l’invasion russe.
Plus tôt dans la journée, des images de la banlieue de Boetsja, où les cadavres d’habitants gisaient dans la rue, ont déclenché l’horreur internationale. L’Ukraine attribue le massacre aux troupes russes qui occupaient la ville peu de temps auparavant. Moscou nie toute implication.
L’ancien boxeur ukrainien Volodimir Klitschko, frère du maire de Kiev Vitali Klitschko, a montré dans une vidéo les corps gisant dans la rue à Butja. Il dit que des civils « ont été abattus les mains liées dans le dos ».
Zelensky : « Les dirigeants russes doivent être tenus responsables »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche que les dirigeants russes devraient être tenus pour responsables des « meurtres » et des « tortures » à Butya. Dans cette ville au nord-ouest de Kiev, récemment reprise par les Ukrainiens, de nombreux civils ont été tués.
« Je veux que tous les dirigeants de la Fédération de Russie voient comment leurs ordres sont exécutés. (…) Et ils ont une responsabilité commune. Pour ces meurtres, pour ces tortures, pour les bras arrachés par les explosifs (…) Pour les balles dans la nuque », a déclaré Zelensky, alternant entre l’ukrainien et le russe, dans un message vidéo.
Il a ajouté qu’un « mécanisme spécial » serait mis en place pour enquêter sur tous les « crimes » russes en Ukraine.
Human Rights Watch souhaite également qu’une enquête sur les crimes de guerre soit ouverte.
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