Zeeman et Prénatal vont payer des salaires « de subsistance » aux couturières


Les entreprises néerlandaises Zeeman et Prénatal vont verser aux couturières indiennes un « salaire vital ». Le montant doit être suffisant pour subvenir aux besoins d’une famille. Les entreprises l’annonceront vendredi dans un communiqué de presse. Le salaire minimum versé en Inde ne suffirait pas à subvenir aux besoins d’une famille, selon les recherches, c’est pourquoi une cotisation mensuelle supplémentaire est versée depuis le lundi 7 novembre. L’ONG locale Fair Wear vérifiera si le montant parvient aux employés.

Zeeman et Prénatal paient au moins le salaire minimum dans les pays de production où ils ont des usines, comme la Chine, le Bangladesh, l’Inde et le Pakistan. Ces salaires sont inférieurs aux salaires décents dans certaines régions. En collaboration avec, entre autres, la Fair Wear Foundation, IDH Trade, Schone Kleren Campagne et Wageindicator, les entreprises ont travaillé sur « une approche régionale pour atteindre un salaire décent ».

Les cotisations supplémentaires versées sont constituées de la différence entre le salaire minimum et le salaire vital et sont compensées pour la part de production de 90% que les deux détaillants ont ensemble, selon le communiqué de presse. Les 10 % restants appartiennent à deux détaillants étrangers.

Zeeman compte actuellement 23 Fournisseurs au Pakistan, 27 fournisseurs en Turquie, 13 fournisseurs au Bangladesh, 23 fournisseurs en Inde et 109 fournisseurs en Chine. L’entreprise dit vouloir rendre possible un salaire vital en 2024 pour la part de production de trois fournisseurs dans ces pays.

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