Zaffini (Fdi) : « Taxer le jeu en ligne pour récupérer des ressources pour la santé »


«Le jeu en ligne devient un fléau social: il faut instaurer un système de règles et mettre en place un prélèvement comme c’est le cas pour les autres jeux, au profit d’un autre domaine en profonde souffrance comme celui de la santé». Francesco Zaffini, sénateur des Fratelli d’Italia, président de ce qui précède – la nécessité de récupérer des ressources pour un système de santé publique en profonde crise. Qui, dans le contexte de la manœuvre déficitaire imminente, encore aggravée par le scénario géopolitique international, obtiendra difficilement les 4 milliards annoncés ces derniers mois par le ministre de la Santé Schillaci.

Et puis nous cherchons des ressources ailleurs. L’appui que le sénateur Zaffini garantit comme solide et bien implanté est l’Agenda, dont il a été le premier signataire, approuvé dans la Délégation pour la réforme fiscale : un texte qui engage le gouvernement à prévoir une « augmentation des ressources allouées au financement de le NHS grâce à une réorganisation adéquate de la réglementation des revenus globaux provenant des activités de collecte de jeux ». Des revenus attendus «d’une augmentation des redevances de concession, notamment pour les jeux en ligne, en fonction des volumes de jeux et paris collectés». En outre, « une lutte adéquate contre les formes de jeux mises en œuvre à travers l’utilisation de crypto-monnaies ou d’autres formes de paiement non couvertes par les circuits de contrôle existants » est demandée.

La proposition de récupération des ressources de santé issues des jeux en ligne pourrait-elle donc faire partie de la délégation fiscale liée à la mesure ?

En août, nous avons obtenu l’approbation de l’agenda qui engage le gouvernement à agir dans ce sens. C’est désormais à l’Exécutif de fixer quelques règles. En attendant, il prévoit des changements dans la concession des plateformes en ligne qui sont situées dans des paradis fiscaux et qui devraient être réglementées moyennant une redevance pour maintenir leur site ouvert dans notre pays, sous peine d’interdiction pour ceux qui ne s’y conforment pas. L’autre partie du retrait doit être effectuée sur le joueur, qui, devant saisir les coordonnées de sa carte bancaire au début du jeu, devient « soumis au retrait ». Il s’agit d’égaliser les revenus des plateformes en ligne, dont la plupart ne payent pas de prélèvement, avec ceux des autres jeux. De cette manière, je tiens à le souligner, nous introduisons également une réglementation concernant une méthode de jeu qui échappe au contrôle social et reste trop souvent anonyme.

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Une intervention de retrait et de protection des joueurs à la fois…



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