Yamaha Neo’s electric : test, prix et fiche technique du scooter citadin

Pilotable avec un permis AM, le scooter de Neo renaît électrique, avec la possibilité d’ajouter une deuxième batterie afin d’étendre l’autonomie. Voici les temps de charge, comment ça se passe, combien ça pèse et combien ça coûte

Matteo Solinghi

@
TeoSic58

05 mai 2022 | 10:13 – 10:13

– amsterdam (hollande)

Un quart de siècle : beaucoup s’est écoulé depuis la présentation du Yamaha Neo’s, le scooter cinquante également connu sous le nom d’Ovetto. Vingt-cinq ans plus tard, le monde a changé et avec lui la mobilité, notamment urbaine, qui traverse une période de transition où, pour les constructeurs de motos, proposer des véhicules électriques est une démarche tout à fait appropriée. Et le nouveau Yamaha Neo’s 100% électrique est le premier scooter zéro émission du programme Switch On récemment présenté par la Maison des Trois Diapasons, projetant ainsi Yamaha dans le monde du zéro émission et qui verra arriver d’autres véhicules verts en les mois à venir deux roues.

Yamaha Neo’s, comment c’est fait : le design

Esthétiquement parlant, il est indéniable que le nouveau Neo’s n’est pas une claire référence au passé. Les dimensions et les proportions, contrairement à certains concurrents qui se sont plutôt concentrés sur des profils ultrafins, sont celles d’une cinquante traditionnelle avec un moteur à combustion interne, mais le véritable dénominateur commun avec les anciens Neo est le projecteur avant, désormais à LED mais qui reprend les lignes du modèle présenté en 1997, avec deux yeux quadrangulaires aux angles doux et arrondis. Pour le reste, des lignes harmonieuses et épurées caractérisent l’ensemble du design, avec le feu arrière suspendu et un look complété par un marchepied plat, des renforts et des protections plastiques aux bords de la caisse, des roues 13″ avec frein à disque de 200 mm à l’avant et tambour arrière et un écran essentiel avec connectivité Bluetooth à l’application Yamaha MyRide et fonction sans clé.

Yamaha Neo’s, comment c’est fait : batterie, tapis de selle et moteur électrique

La batterie lithium-ion trouve de la place dans la selle. Sans batteries le poids du Neo est de 90 kg, qui devient 98 avec une batterie et 106 avec deux, puisque chaque batterie pèse 8 kg. La deuxième batterie, optionnelle, coûtera – non encore définie – environ 1 000 euros. Une dépense indispensable pour ceux qui doivent parcourir plusieurs km en ville dans la journée, même s’ils devront très probablement renoncer à mettre le casque jet dans le tapis de selle de 27 litres. En effet, lors de notre test à Amsterdam, seul un casque sur six (taille S) a été placé avec succès dans le compartiment dédié avec deux batteries présentes, alors que les cinq autres casques (à partir de M) ne permettaient pas de fermer correctement le compartiment. tapis de selle. La capacité de l’accumulateur est de 1 kWh, pour une autonomie – avec une seule batterie – de 37 km déclarée (une valeur très proche de la réalité, sachant que lors de notre test nous avons enregistré une distance de 33 km avec une seule batterie). Lorsque la charge de la première batterie descend en dessous de 20 %, le scooter passe automatiquement en mode tortue, ce qui diminue les performances et préserve la batterie. Si la deuxième batterie est installée, il suffit d’éteindre et de rallumer le véhicule pour utiliser la puissance maximale en utilisant la deuxième batterie. Les temps de charge parlent de 8 heures pour passer de 0 à 100% avec une prise domestique, alors qu’ils sont nettement raccourcis si vous chargez de 20 à 80%. Il y a la possibilité de recharger soit en retirant la batterie, soit en la laissant montée sur le scooter. Le moteur brushless est positionné directement sur la roue arrière et développe 3,4 CV de puissance maximale et 136 Nm de couple. Etant pilotable avec un permis AM, donc à 14 ans, la vitesse maximale est inférieure à 50 km/h, mais si vous passez de la cartographie Standard à la cartographie Eco pour préserver la batterie vous avez une réduction supplémentaire de vitesse jusqu’à 35 km/h .

Yamaha Neo, comment ça se passe : le moteur

Le premier scooter électrique Yamaha équivalent à un cinquante et produit pour le marché européen trouve son habitat naturel en ville. On ne peut pas voir autrement la vitesse maximale en dessous de 50 km / h (dans la cartographie standard, nous avons enregistré une vitesse de pointe de 48 km / h). Les accélérations sont cependant largement suffisantes pour décoller dès les feux tricolores et jongler avec les branches de la métropole. Là où il excelle, c’est certainement le détroit et dans une ville comme Amsterdam, pleine d’obstacles, de pavés, d’arrêts et de redémarrages, c’est le véhicule parfait, tandis que sur les routes à deux voies dans chaque sens, la vitesse maximale limitée est un facteur à prendre en compte. Compte. La conduite est appréciée la livraison linéaire et fluide et la sensibilité de l’accélérateur, sans retards dans la réponse de l’accélérateur. Le frein moteur est presque totalement absent, le scooter naviguant lorsque l’accélérateur est fermé et ne régénérant de la puissance qu’en cas de freinage effectif. L’excellente maniabilité est contrebalancée par un réglage de suspension plutôt raide, tout aussi raide que la selle après une demi-journée de conduite.

Yamaha Neo’s, comment ça se passe : le test de la ville

Outre la sensation d’absence quasi totale du frein moteur, l’autre impression instantanée du scooter zéro émission est le poids. Nous avons testé les Neo’s électriques à double batterie, donc avec un poids de 106 kg. Ils paraissent 70, grâce à un centre de gravité bas, une répartition du poids bien calibrée, une selle qui permet à 95% des personnes de toucher le sol des deux pieds en toute sécurité et une position de conduite naturelle et ergonomique. Cette sensation de légèreté aide non seulement dans les manœuvres debout, qui deviennent un jeu d’enfant, mais aussi lorsqu’il faut se faufiler dans la circulation lors d’un trajet domicile-travail typique, avec des virages et des changements de direction immédiats. Par contre, le vent fort à Amsterdam nous a donné l’occasion de voir comment, lors de rafales latérales, la trottinette électrique subit ces conditions avec un petit mouvement latéral. Enfin, les freins sont calibrés de manière optimale.

Yamaha Neo’s : en un coup d’œil

Yamaha Neo est un souffle du passé avec un moteur du présent : le design rappelle beaucoup l’endothermique du Neo de 1997, mais le look emblématique est flanqué de la technologie d’aujourd’hui, avec un moteur électrique capable d’amener le scooter au seuil de 50 km/h. Neo’s est en effet le premier scooter du nouveau plan Yamaha Switch On, présenté le 3 mars dernier. Pilotable dès 14 ans avec un permis AM, elle sera disponible pour le partage, la livraison et les clients traditionnels. La ville est son habitat naturel, où elle parvient à se faufiler dans le trafic grâce à un poids perçu bien inférieur au poids réel et à une réponse précise et au gaz naturel. Le son, qui atteint au maximum 55 dB perceptible à 7 mètres contre 71 dB de son équivalent en combustion, est comparable au bruit de la pluie. Les premières livraisons se feront en juin : les prix sont de 3 199 euros départ concessionnaire avec une seule batterie, la seconde (en option) coûtera environ 1 000 euros. Les éventuels avantages découlant de l’éco-bonus doivent alors être retirés de ces prix : 30% sur le prix sans déchirage, 40% avec déchirage. Il existe deux options de couleur : Milky White (blanc) ou Midnight Black (noir).

Yamaha Neo : forces et faiblesses

Fait plaisir: sensation de légèreté, avec une relative agilité dans la circulation et une extrême facilité à manœuvrer à l’arrêt ; réponse de l’accélérateur à chaque mouvement du poignet ; design capable de combiner les souvenirs du passé avec une empreinte du présent.

Ne pas aimer: tarage de la suspension un peu dur, ça se sent sur les pavés ou en passant sur les regards, bosses et autres obstacles ; selle un peu raide.

Yamaha Neo’s : fiche technique

Moteur: électrique brushless montée sur le moyeu à entraînement direct, puissance maximale 3,4 Hp, couple maximal 136 Nm ;

Batterie : 50,4 V / 19,2 Ah, poids 8 kg chacune, durée de vie 1 000 cycles / 10 000 km ;

Châssis: en tubes d’acier ;

Compartiment sous la selle : 27 litres ;

Suspensions : fourche télescopique Kayaba à l’avant avec débattement de 90 mm, bras oscillant arrière avec débattement de 80 mm ;

Freins : simple disque de 200 mm à l’avant, tambour à l’arrière ;

Pneus : 110-70-13M/C 48P Tubeless à l’avant, 130-70-13 M/C 63P Tubeless à l’arrière ;

Autonomie déclarée: 37 km avec une batterie, 68 avec deux ;

Consommation déclarée : 0,03 kWh/km ;

Temps de charge : 8 heures de 0 à 100 % ;

Liste des prix: 3 199 euros avec une seule batterie.





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