Le collectif d’habitation Woonstee Ass’n est désemparé. Depuis des années, ils recherchent un emplacement de construction approprié dans la ville afin que les personnes de plus de 50 ans puissent vivre ensemble dans un espace plus petit. Mais maintenant que cet endroit a enfin été trouvé, sur un terrain à bâtir vide à Peelo qui attend d’être aménagé depuis des années, la municipalité est frustrée.
Parce qu’il y a une ferme sur place où ils veulent construire depuis plus de cent ans. Et la municipalité aimerait que cette histoire soit reflétée dans le plan. « Ils veulent que nous dotions les maisons d’un toit en pente façon ferme. Mais ce sont des maisons adaptées à la vie, où tout se passe au rez-de-chaussée. Donc les espaces de vie, de couchage et de douche, tout est en bas. Un toit en pente, cela ne vous sert à rien », explique Willem Färber.
La première conception réalisée par l’architecte Hans Vesseur pour le collectif d’habitation, avec sept logements occupés par leur propriétaire et un espace commun, n’a pas été favorisée par la municipalité. « Ils sont restés fidèles à l’idée d’un toit en pente, à cause de cette vieille ferme. Mais cela rend le projet inabordable. »
Woonstee Ass’n a également fait réaliser un deuxième design. Cette fois avec des toits pointus au lieu d’un toit plat. « Nous avons calculé ce plan et cela entraîne donc un surcoût de 40 000 euros par logement. Et cela pour un espace qui ne vous est en réalité d’aucune utilité », précise Paul Postma. Leur objectif d’un prix moyen par logement autour de 400 000 euros est donc financièrement irréalisable.
« Nous avions pensé à un étage supplémentaire pour la salle communautaire. Et cette possibilité existe pour d’autres maisons. Mais nous voulons pouvoir vieillir ici, donc les escaliers dans votre maison ne servent à rien. »
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