WODC : effet limité sur la politique de retour des demandeurs d’asile ayant épuisé toutes les voies de recours


La politique de retour européenne et néerlandaise pour les demandeurs d’asile qui ont épuisé tous les recours légaux a un effet limité. Telle est la conclusion du Centre de Recherche et de Documentation Scientifique (WODC) ce mardi basé sur ses propres recherches. L’institut de connaissances du ministère de la Justice et de la Sécurité a établi que les accords sous l’égide européenne sur la réadmission des ressortissants qui ne reçoivent pas de permis de séjour ne sont pas plus efficaces que les accords entre les différents pays.

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Les chercheurs affirment que les États membres de l’UE “ne devraient pas trop attendre” de l’efficacité des accords de retour. Les conclusions du WODC sont une déception pour le cabinet, qui dans l’accord de coalition se concentrer plutôt sur les “accords avec les pays tiers” sur le retour des demandeurs d’asile qui ont épuisé toutes les voies de recours. En outre, la coalition souhaite travailler au sein de l’Union européenne sur des «partenariats migratoires» avec des pays pour permettre le retour de leurs ressortissants.

Étant donné que les accords entre les Pays-Bas et des pays comme le Maroc sur les accords de retour avaient un effet limité, le cabinet espérait être plus décisif dans un contexte européen, mais le WODC note que les accords à l’échelle de l’UE “ne peuvent pas être démontrés” pour conduire à un retour plus élevé . Les chercheurs affirment que l’efficacité des accords dépend des « relations personnelles » dans des domaines tels que le commerce et la sécurité entre les différents pays.

Dehors enquête précédente de la Cour des comptes européenne montre que les 27 États membres de l’UE, ainsi que la Norvège, la Suisse et le Royaume-Uni, souhaitent renvoyer quelque 500 000 demandeurs d’asile dans leur pays d’origine chaque année. En Europe, seul un demandeur d’asile sur trois ayant épuisé toutes les voies de recours est effectivement parti. Selon les chercheurs, le pourcentage de retour pour les Pays-Bas est peut-être légèrement plus élevé, mais il existe toujours «un groupe important» qui ne retourne pas dans son pays d’origine.

Le Maroc a toujours refusé de reprendre les migrants des Pays-Bas qui ont épuisé tous les recours légaux ces dernières années. Une petite proportion de ces soi-disant « payeurs sûrs » – des migrants qui n’ont pas fui une zone de guerre – causent régulièrement des nuisances dans les centres de demandeurs d’asile dans un certain nombre de villes. C’est pourquoi le cabinet a travaillé ces derniers mois sur les relations diplomatiques avec le Maroc ; ce pays promet d’autoriser le retour des ressortissants, mais en retour, les Pays-Bas sont plus silencieux sur des questions telles que les droits de l’homme.



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