Winfred se trouve souvent au cimetière : "De cette façon, les gens ne sont pas oubliés"

Le cimetière de la Drieboomlaan à Hoorn se trouve au cœur de Winfred Wester. Ses grands-parents et sa mère y sont enterrés. Mais aussi sa femme, à l’endroit où ils se retrouveront un jour. Les Horinees y sont présentes chaque semaine. En tant que bénévole, il visite les tombes pour les garder en ordre. « Si on efface ensuite les feuilles, les noms apparaissent. De cette façon, ils perdurent et ne sont pas oubliés. »

Le cimetière de la Drieboomlaan a été créé en 1871, conformément à la paroisse. Aujourd’hui, plus de 150 ans plus tard, ce cimetière est l’un des lieux préférés de nombreux catholiques de Hoorn. Vous ne pouvez y être enterré que si vous êtes membre de la paroisse catholique ou si vous possédez une tombe.

La femme de Winfred est décédée jeune

« Je suis venu ici quand j’étais enfant. En 1968, je marchais ici avec la main de ma mère », explique Winfred sur les origines de son lien privilégié. La mère de Winfred s’est impliquée dans l’Église catholique romaine en 1985 et a fait en sorte qu’elle et son fils soient enterrés ici. Le père de Winfred a été incinéré, mais l’urne reste sur la tombe familiale.

Winfred vivait également Drieboomlaan avec sa femme Nanda et ses enfants. Jusqu’à la mort de Nanda en 2013, bien trop jeune. « Mon grand-père est mort de vieillesse et avait 101 ans. Dans le cas de Nanda, c’était dû à une maladie », dit-il devant la tombe de sa femme. « C’est ma tombe, un endroit spécial. C’est ici que je reposerai. »

Entretenir les tombes

Winfred vient au cimetière une fois par semaine. Non seulement pour ses proches, mais aussi en tant que bénévole. Avec un groupe d’autres bénévoles, il vérifie si tout est toujours en ordre ou dépose une bougie. Ils font également l’entretien du cimetière. « Cela ne me semble pas du tout une obligation. C’est un sentiment. » Comme sa mère, il joue un rôle majeur dans ce cimetière.

C’est elle qui a « redonné vie au cimetière » vers 1980. Bert Joris, un autre bénévole, explique : « Ils ont ensuite commencé à désherber un cimetière envahi par la végétation. »

Depuis, c’est devenu un cimetière populaire. Bert ouvre la chapelle historique à chaque enterrement. Les gens peuvent y allumer une bougie. « Les gens aiment venir ici. On entend aussi régulièrement : ‘comme ce cimetière est beau’. Nous aimerions entendre ça. »



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