Wijdemeren s’enlise davantage dans la crise : la province retarde l’entretien des routes

Les problèmes continuent de s’accumuler à Wijdemeren. La municipalité est en crise financière depuis un certain temps et est donc sous la tutelle de la province. Maintenant, cela se voit aussi dans la rue : d’importants travaux d’entretien des routes sont à l’arrêt parce que la province y met un terme. Et cela alors que certains endroits nécessitent une attention urgente.

Wijdemeren veut s’attaquer à plusieurs goulots d’étranglement cette année. Par exemple, la municipalité souhaite améliorer la sécurité routière autour des écoles, repenser le Middenweg, réduire la vitesse sur le Molenmeent, réserver de l’argent pour des pistes cyclables plus larges sur le Nieuw-Loosdrechtsedijk et repenser le Noordereinde, y compris la construction d’une piste cyclable régionale.

Allée du Lion

La rénovation de la Leeuwenlaan en est également un exemple. Des habitants inquiets ont déjà tiré la sonnette d’alarme à ce sujet. Ils veulent réduire la vitesse sur la route. La municipalité veut y participer. Mais il faut plus d’argent pour transformer cette rue en une route de 50 kilomètres. Par exemple, une nouvelle couche d’asphalte et des seuils doivent être installés.

Mais comme Wijdemeren est aux prises avec un grave déficit budgétaire, elle est sous la surveillance préventive de la province. Il n’y a pas de coopération de Haarlem pour le moment, il n’est donc pas possible de dire quand ces activités auront lieu.

La municipalité elle-même n’a pas non plus d’euros sur la tablette pour permettre aux projets de continuer. « Nous n’avons pas non plus de budget disponible pour les souhaits des habitants dans le domaine de la sécurité routière », précisent le bourgmestre et les échevins.

C’est un coup dur, car l’entretien est nécessaire dans tous les endroits plus tôt qu’aujourd’hui. À court terme, il existe un « risque réel que la sécurité et l’accessibilité soient compromises à un certain nombre d’endroits ». « Cela se traduit, entre autres, par une augmentation significative des coûts d’entretien quotidiens non planifiables », selon le conseil d’administration.

Destruction de capitaux

Wijdemeren a cinq entretien et remplacementprojets aussi urgents. Le report de ces projets, y compris par exemple la remise à neuf de la Prinsessenbuurt, sont irrecevables aux yeux de la municipalité. Les risques d’insécurité, d’accessibilité réduite voire de destruction de capitaux augmentent, selon la Commission.

Les administrateurs de Haarlem restent catégoriques. Pour bénéficier de la coopération de la province, Wijdemeren a sélectionné cinq projets qu’elle a qualifiés d’incontournables et d’indestructibles. Jusqu’à présent, cela n’a donné aucun résultat.



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