« Le monde et le peuple iranien regarderont comment elle sera traitée », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat américain, Vedent Patel. Il a qualifié son retour visiblement forcé de Corée du Sud, où se déroulait la compétition d’escalade, « d’impardonnable ».
« Le régime iranien et ses dirigeants ont une longue histoire d’abus des droits des femmes et de violation de leur liberté d’expression, notamment par des menaces, des intimidations et des violences », a déclaré la porte-parole.
Rekabi est retournée à Téhéran mercredi et a été accueillie comme une héroïne par ses partisans à l’aéroport.
Mardi, l’alpiniste a publié une déclaration sur Instagram, dans laquelle elle a déclaré que son foulard avait « accidentellement » glissé de sa tête avant la compétition à Séoul. Son tour aurait été étonnamment rapide et elle n’aurait pas eu le temps de remettre le hijab. L’alpiniste a présenté ses excuses à tous ceux qui étaient concernés. De nombreuses personnes en Iran sont sceptiques quant à cette déclaration et pensent qu’elle a été préparée sous la pression.
Les femmes en Iran sont tenues de couvrir leurs cheveux avec un hijab et leurs bras et leurs jambes avec des vêtements amples. Les athlètes féminines sont également tenues de respecter le code vestimentaire lorsqu’elles représentent officiellement l’Iran lors de compétitions à l’étranger.