L’Amérique aime les bonnes affaires. Chez Walmart, les acheteurs ont empoché 700 $ belvédères pour 250 $ et téléviseurs à moitié prix. Cela a aidé le plus grand détaillant américain de briques et de mortier à maîtriser sa surabondance de stocks au cours du deuxième trimestre.
Il y a à peine trois semaines, Walmart a effrayé le marché avec un énorme avertissement sur les bénéfices. Il semble maintenant être sur des bases plus stables. Cela devrait rassurer les investisseurs de Main Street USA ainsi que de la chaîne de magasins. Walmart est un indicateur de la demande des consommateurs américains.
Le groupe a réalisé des ventes et des bénéfices trimestriels meilleurs que prévu et a légèrement inversé la forte réduction qu’il avait apportée à ses perspectives de bénéfices pour l’année entière.
Le bénéfice d’exploitation ajusté devrait maintenant chuter de 9 à 11 % pour l’année. Cela représente toujours une forte détérioration par rapport aux prévisions d’une augmentation de 3% données en février.
Même ainsi, les résultats de Walmart justifient un optimisme prudent. L’inflation signifie que davantage de consommateurs négocient et achètent dans ses magasins. Cela se traduit par des augmentations des ventes à périmètre constant, des volumes de transactions et de la valeur moyenne des billets.
Les stocks de Walmart s’élevaient à 60 milliards de dollars fin juillet. C’est en hausse par rapport aux 48 milliards de dollars d’il y a un an, mais en baisse par rapport aux 61 milliards de dollars rapportés il y a trois mois. Le nombre ne reflète toujours pas entièrement un dédouanement des marchandises excédentaires. L’inflation a représenté environ 40% de l’augmentation de 12 milliards de dollars d’une année sur l’autre de la valeur absolue des stocks disponibles. Une partie de l’inventaire est constituée de biens « recherchés ». Ceux-ci couvriront les pics de demande lorsque les enfants retourneront à l’école et autour d’Halloween et de Thanksgiving.
Ces autocollants rouges à prix réduit ont un coût. Les marges brutes ont chuté de 132 points de base au cours du trimestre. Mais parfois, la médecine amère est la meilleure. Walmart est désormais mieux placé pour se concentrer sur la vente de produits vers lesquels les Américains ont réorienté leurs dépenses – produits d’épicerie et produits essentiels.
Les actions – en baisse de 3% cette année – sont sur le point de récupérer les pertes depuis le premier avertissement sur les bénéfices en mai. Cela semble juste. La réputation de Walmart pour ses bas prix quotidiens devrait lui donner un avantage si l’inflation persiste.
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