Les trois quarts des Brabançons sont contre la politique des écuries brabançonnes, qui oblige les agriculteurs à rendre leurs écuries à faibles émissions plus tôt que dans le reste du pays. Dans le Débat du Sud, Dilan Yesilgöz (VVD) et Rob Jetten (D66) ont soutenu leurs collègues de la coalition brabançonne. Selon eux, la politique stable du Brabant constitue un exemple pour le reste du pays. Caroline van der Plas (BBB) ​​​​​​parle de traitement injuste. Elle pense qu’il s’agit d’un exemple de « gouvernement peu fiable ».

Les écuries du Brabant doivent être à faibles émissions plus tôt que dans le reste du pays afin de réduire les émissions d’azote. Il s’agit d’un accord de la coalition brabançonne regroupant le VVD, GroenLinks, le PvdA, le SP, le D66 et le Lokaal Brabant. Lors du Débat du Sud, les chefs de parti Caroline van der Plas (BBB), Dilan Yesilgöz (VVD) et Rob Jetten (D66) ont été interrogés pour donner leur avis.

« Un choix clair »
Yesilgöz estime qu’il est logique de soutenir la politique brabançonne. « La province a choisi elle-même. La province est confinée. Nous voulons être à l’avant-garde. Le pays tout entier regarde les progrès du Brabant, un exemple pour tout le pays. Mais nous devons aider les agriculteurs et maintenir les fonds. « 

Jetten comprend également le choix de la province. « Il faut s’attaquer à l’azote pour pouvoir construire des maisons et des routes. La nature est en mauvais état et c’est pourquoi nous devons travailler sur une agriculture durable. Le Brabant doit s’en tenir au choix clair qui a été fait. »

« Injustement traité »
Van der Plas n’est clairement pas d’accord. « Les agriculteurs sont traités injustement. Ils ont toujours fait ce qu’ils étaient censés faire, mais cela a été rejeté par le juge. Brabant dit : nous le faisons quand même, mais il faut d’abord faire des recherches. C’est typique d’un gouvernement peu fiable. La position des agriculteurs est mise à mal. Cela aura un mauvais résultat économique. »

Van der Plas dit à Jetten : « Le fait que trop peu de maisons soient construites n’est pas dû aux agriculteurs, mais au fait que trop peu de permis sont délivrés. »

Politique brabançonne
Le délai pour l’installation d’un épurateur d’air par les éleveurs de porcs est le 1er juillet 2024. Pour les producteurs laitiers, le délai est de 2026. Le délai national pour les écuries à faibles émissions est fixé à 2028. La coalition brabançonne s’en tient à son propre délai, tout en on ne sait pas encore clairement dans quelle mesure les émissions diminuent réellement. Un rapport de l’Université de Wageningen a montré cet été que les épurateurs d’air ne tiennent pas leurs promesses.

Pour cette raison, la province ne délivre plus de permis pour le moment, mais les agriculteurs doivent déjà en faire la demande. Ils ne recevront le permis qu’une fois qu’il aura été établi que le système fait réellement ce qu’il est censé faire.

Une enquête menée à l’approche des élections à la Chambre des représentants a récemment montré que les trois quarts des Brabanders sont opposés à une politique stable plus stricte de la province. Seul un Brabander sur cinq souhaite réduire le cheptel dans la région. Seuls 8 pour cent des Brabançons estiment que leur vote est déterminé par le problème de l’azote. L’étude a été réalisée par Newcom pour le compte d’Omroep Brabant.



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