Vous voulez travailler en Asie ? Le Japon lance un nouveau visa pour les étrangers qualifiés

Ceux qui veulent gagner un tel visa doivent remplir un certain nombre de conditions. Par exemple, vous devrez prouver que vous gagnez 20 millions de yens (151 000 $) sur une base annuelle et avoir une maîtrise en poche.

Jusqu’à présent, le Japon fonctionnait avec un système de points. Les personnes ont reçu des points en fonction de diverses catégories, telles que la formation universitaire, le travail et le revenu annuel. Actuellement, les candidats ayant des points au-dessus d’un certain niveau se voient accorder un visa de professionnel hautement qualifié pendant cinq ans et peuvent obtenir un visa à durée indéterminée après trois ans. Cependant, la mesure est considérée comme trop compliquée alors que la course mondiale à la main-d’œuvre qualifiée s’intensifie.

Actuellement, les candidats dont les points dépassent un certain niveau se voient accorder un visa professionnel hautement qualifié pendant cinq ans et peuvent obtenir un visa à durée indéterminée après trois ans.

Les visas pour les professionnels hautement qualifiés sont accordés pour trois types d’activités : la recherche universitaire avancée, les activités spécialisées/techniques et les activités commerciales et de gestion.

Bien que le système de points soit maintenu, les candidats poursuivant des recherches universitaires avancées ou des activités spécialisées/techniques avancées peuvent recevoir un visa de cinq ans dans le cadre de la nouvelle mesure s’ils ont une maîtrise ou un diplôme supérieur et un revenu annuel supérieur à 20 millions de yens, ou une histoire d’emploi de dix ans ou plus et un revenu annuel de plus de 20 millions de yens.

Pour ceux qui postulent pour des activités commerciales et de gestion avancées, des visas de cinq ans seront accordés s’ils ont travaillé pendant cinq ans ou plus et ont un revenu annuel de 40 millions de yens ou plus. Ceux qui reçoivent un visa de cinq ans dans le cadre des exigences simplifiées seront également éligibles pour un visa permanent après un séjour d’un an au Japon, contre trois ans pour les titulaires actuels.

L’introduction de la nouvelle mesure a été décidée en février après que le Premier ministre Fumio Kishida a demandé l’année dernière aux ministères concernés d’envisager des réformes pour attirer des travailleurs hautement qualifiés au Japon, y compris l’introduction d’un nouveau système qui est « parmi les meilleurs au monde ».