Votes municipaux dans 26 capitales : les enjeux pour les partis et les candidats


Le dimanche 12 juin ne vote pas seulement dans toute l’Italie pour les 5 référendums sur la justice. Environ 9 millions d’Italiens sont appelés à voter pour choisir les maires d’un millier de municipalités, dont 26 capitales provinciales (Alessandria, Asti, Cuneo, Côme, Lodi, Monza, Belluno, Padoue, Vérone, Gorizia, La Spezia, Parme, Piacenza, Lucca , Pistoia, Frosinone, Rieti, Viterbo, Barletta, Tarente, Messine, Oristano) et 4 de la région (Gênes, Palerme, Catanzaro et L’Aquila). Le vote administratif n’est pas seulement un vote local. C’est aussi un test pour les politiques de 2023. Pour le centre-droit, en effet, les sondages donneront des indications sur les rapports de force internes, notamment entre la Lega, qui semble avoir perdu de son attractivité, et le FdI, qui monte en puissance. les sondages. Mais aussi pour le centre-gauche, les sondages serviront à vérifier l’approbation du pacte Pd-5 Star, qui, au niveau national, doit faire face aux différences concernant l’expédition d’armes vers l’Ukraine et l’usine de valorisation énergétique des déchets. à Rome. A vérifier le poids des centristes, qui évoluent sans ordre particulier, avec IV allié au centre-gauche ou au centre-droit selon les candidats, et Action qui, là où elle le peut, tente de courir seule avec plus d’Europe.

Coalitions à géométries variables

Les relations au centre-droit restent très compliquées malgré le fait que sur le papier seules 5 capitales sur 26 ne soient pas parvenues à un accord (Vérone, Parme, Catanzaro, Viterbe, Messine). Mais les relations se compliquent aussi du côté opposé, où Pd et M5 cohabitent dans 18 villes sur 26. Quant aux administrations sortantes, 18 sont gouvernées par le centre-droit, 5 par le centre-gauche et 3 par des listes civiques.

Côtés fendus à Parme

En particulier, à Parme, l’ancien maire Pietro Vignali est soutenu par Forza Italia et Lega, mais pas par les Frères d’Italie, que Priamo Bocchi nomme. Mais à Parme, même le grand champ s’est bloqué. Les M5, qui ont conquis la ville il y a dix ans avec Federico Pizzarotti, ne seront pas présents sur les bulletins de vote, alors que le Parti démocrate soutient Michèle Guerra, le « dauphin » du premier citoyen sortant.

Les divisions au centre-droit

Le centre-droit a également brisé un Viterbe, où Fi et la Lega ont indiqué que Claudio Ubertini et Fdi parient sur la civique Laura Allegrini. Scénario similaire à Catanzaro où Forza Italia et Lega, d’une part, ont uni leurs forces, bien que sans symboles de parti, pour soutenir la candidature civique à la mairie du centriste Valerio Donato, professeur de droit privé à l’Université Magna Graecia de Catanzaro (récemment libéré de la Parti démocrate), également soutenu par les Renziens d’Italia Viva. Tandis que le Fdi, dans une course solitaire, nomme Wanda Ferro, chef de groupe adjoint à la Chambre, comme maire, également soutenu par le maire sortant Sergio Abramo. Ici une large coalition de centre gauche allant du Parti démocrate à De Magistris en passant par le 5 étoiles à Leu est sur le terrain avec la candidature de Nicola Fiorita. Centre-droit divisé enfin un Messine, où Lega-Prima Italie soutient le candidat de « Sicilia Vera » (mouvement de l’ancien maire Cateno De Luca en lice pour devenir gouverneur de l’île) Federico Basile ; le reste de la coalition (Forza Italia et Fdi) est du côté de Maurizio Croce.

Derby Sboarina-Tosi à Vérone

Le démarquage de Forza Italia dans une ville importante comme Vérone, où les Azzurri ont décidé de soutenir l’ancien maire et ancien joueur de la Ligue du Nord Flavio Tosi avec les Renziani d’Iv contre le premier citoyen sortant, Federico Sboarina, soutenu par les Frères d’Italie et la Lega. Une guerre entièrement interne au centre-droit qui pourrait favoriser le candidat du Pd, du M5 et des partis de gauche, Damiano Tommasi.



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