Volkswagen, il y a un affrontement avec les syndicats : risque de grève


Pas de convergence de positions entre le groupe allemand et le syndicat Ig Metall après la première journée de négociations pour renouveler la convention collective des travailleurs

Marco Bruckner

25 septembre – 20h33 -MILAN

Volkswagen et le syndicat Ig Metall ont maintenu leurs positions initiales respectives après la première journée de négociations, le 25 septembre à Hanovre, pour le renouvellement de la convention collective. Le syndicat doit négocier de nouveaux accords pour 130 000 travailleurs de marques allemandes en Allemagne, après que le groupe a décidé de mettre fin aux accords syndicaux en vigueur depuis les années 1990. Ces accords garantissaient l’emploi des travailleurs de six usines allemandes. La décision de les abandonner a semé la confusion parmi les employés de Volkswagen, car la marque n’a pas exclu d’éventuelles fermetures d’usines dans le pays. Et c’est précisément contre une éventuelle suppression d’emplois qu’Ig Metall se bat. L’absence d’accord rend désormais réel le risque de grève des syndicalistes.

La réponse de Volkswagen

Le groupe allemand a pour l’instant rejeté les demandes du syndicat. Ce sont les mots d’Arne Meiswinkel, négociateur en chef et responsable des ressources humaines chez Volkswagen AG, publié dans une note à la fin de la première journée de négociations : « La situation en Allemagne est très grave. Volkswagen pourra maintenir sa position. en tant que fabricant leader en termes de volumes, seulement si nous pouvons désormais assurer l’avenir de l’entreprise, face à la hausse des coûts et à la forte croissance de la concurrence, la réduction durable des coûts, combinée à une plus grande efficacité et productivité, est la seule manière pour nous d’y parvenir. pouvoir investir dans de nouvelles technologies et de nouveaux produits, garantissant ainsi l’emploi à long terme – poursuit-il – Nous nous engageons envers l’Allemagne comme emplacement de l’entreprise et pour les emplois dans le secteur industriel. Mais cela nécessite un haut niveau de compétitivité. Le moment est venu d’agir ensemble et de manière prévoyante. »





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