Mounia a laissé tomber le mot «rébellion» au préalable, mais son entourage a souligné que la paix et la justice devraient être centrales. Juste avant le début de la réunion, la mère a pris la parole.
Elle a souligné que Nahel était un gars sympathique qui était toujours prêt à aider les autres. « Mais ils m’ont maintenant pris mon bébé. »
Mounia était assise sur une camionnette et portait un T-shirt sur lequel on pouvait lire « Justice pour Nahel ». Dans son sillage, des milliers de participants ont suivi avec des banderoles et des pancartes indiquant « Police kill ». Ils ont également scandé des slogans tels que « Pas de justice, pas de paix », « Police, assassins » et « Tout le monde déteste la police ».
La marche a commencé pacifiquement, mais la police a dû tirer des gaz lacrymogènes après la montée des tensions. Des incendies ont été allumés à plusieurs endroits (comme illustré ci-dessous dans un bâtiment) et les fabricants d’amok ont également lancé des projectiles.
De violentes émeutes ont encore eu lieu hier soir. A Garges-lès-Gonesse même la mairie a brûlé. 170 agents ont été blessés, a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Pour éviter une nouvelle escalade, 40 000 policiers seront mobilisés ce soir à travers le pays. Au moins 5 000 d’entre eux seront déployés en banlieue parisienne.
REGARDER. Notre homme à Paris était soudainement dans la ligne de mire lors d’émeutes