Il a remporté trois médailles d’or à Paris. Cela fait d’Harrie Lavreysen non seulement le roi des Jeux, mais il peut désormais aussi se considérer comme l’athlète olympique d’été néerlandais le plus titré de tous les temps. Et ce succès ne tombe pas de nulle part, car on peut à juste titre qualifier Hattrick Harrie de meilleur et de plus fort.

Photo du profil de Léon Voskamp

Lavreysen, 27 ans, a un palmarès impressionnant : avec les trois médailles à Paris, il totalise cinq titres olympiques, treize championnats du monde et douze championnats d’Europe. Et il s’entraîne dur pour ça.

Lors des compétitions et de certains entraînements, il va si profondément que le Brabander qualifie la douleur qui en résulte de « terrible ». « Quand j’étais plus jeune, j’avais envie de m’évanouir et de me réveiller dix minutes plus tard. »

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Dans les semaines qui ont précédé Paris, il n’allait plus à plein régime, mais à l’entraînement et aux Jeux, il a de nouveau tiré le meilleur parti de son corps puissant. «Je m’entraîne depuis des années pour offrir des performances maximales. Qu’est-ce que ça fait ? Vous utilisez tous vos muscles, une personne non entraînée ne peut pas s’approcher de cette sensation.

« Je veux juste faire du vélo très vite et ensuite ces grosses jambes viendront naturellement. »

La personne puissante pousse 440 kilos vers l’avant avec une jambe, 800 kilos avec deux. « Je fais de la musculation depuis des années et chaque année je monte un échelon. Le vélo, c’est aussi pour moi un entraînement de force, je gonfle complètement mes jambes. Ce n’est pas comme si j’essayais d’avoir les plus grosses jambes possibles. Je veux juste faire du vélo très vite et ensuite ces grosses jambes viendront naturellement.

Lavreysen ne peut pas exercer ce genre de forces sur un vélo normal : le vélo ne peut tout simplement pas y résister. « Je ne devrais certainement pas faire de sprints avec ça. Il y a environ huit ans, je voulais le démarrer, mais j’ai ensuite plié le vélo », dit-il en riant.

« Je préfère choisir mes moments. »

Il prend beaucoup de repos pour sa convalescence. « Boire une tasse de café, c’est pour moi une détente, mais aussi regarder un film sur Netflix ou YouTube. Je peux faire du vélo toute la journée si je le souhaite, même lors des grands tournois. Mais je préfère choisir ces moments-là.

Et il est devenu évident après ces matchs qu’il choisit bien ses moments. Avec ses cinq médailles d’or olympiques, c’est une de plus que le patineur Sven Kramer et le cavalier Charles Pahud de Mortanges. Jeudi soir, il sera honoré pour ses grandes performances au Kloosterpark de sa ville natale de Luyksgestel.

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