Voici les visages derrière les victimes de l’invasion russe

Alisa Hlans a été tuée lorsque son école a été attaquée le deuxième jour de l’invasion russe de la petite ville d’Okhtyrka. La jeune fille a été transportée à l’hôpital dans un état critique, mais est décédée des suites de ses blessures samedi. Elle allait bientôt souffler huit bougies, mais son enfance s’est terminée beaucoup trop tôt. Les médecins se battent actuellement pour la vie d’un autre enfant blessé. Cinq autres personnes sont également mortes dans l’attaque.

Polina, dix ans, et ses parents ont été abattus dans la rue au nord-ouest de la capitale Kiev par un groupe russe de sabotage et de reconnaissance. Le frère et la sœur de Polina ont également été grièvement blessés. Sa sœur est en soins intensifs et son frère a été transféré dans un hôpital pour enfants.

Cinq membres d’une même famille sont morts dans le sud de l’Ukraine le premier jour de la guerre, lorsque les troupes russes ont avancé de la Crimée vers la ville portuaire de Kherson. Les détails de l’attaque ont d’abord été révélés par le chef de la police ukrainienne, Yevhen Zhukov, qui a déclaré qu’elle impliquait la famille d’un officier.

Les circonstances du drame ne sont pas encore claires, mais la famille aurait tenté de fuir à bord de deux voitures lorsqu’elle a essuyé des tirs à Nova Kakhovka, juste à l’extérieur de Kherson. Le grand-père Oleg Fedko et sa femme (tous deux âgés de 56 ans) sont décédés, ainsi que la femme de l’agent et ses deux enfants : Sofia (6 ans) et Ivan (à peine quelques semaines).

À Marioupol, les médecins ont tenté par tous les moyens de réanimer une fillette de six ans. En vain. “Montrez ça à Poutine”, a crié l’un des médecins à la caméra, frustré. La jeune fille a été touchée par des tirs d’artillerie russe dimanche.

Entre-temps, les enseignantes Yelena Ivanova et Yelena Kudrik ont ​​également été enterrées. Ils ont été tués dans des bombardements dans la ville de Horlivka (Gorlovka), contrôlée par les séparatistes, dans la région de Donetsk.

La plupart des victimes n’ont pas encore été nommées et n’ont pas encore reçu de visages, mais leurs histoires sont tout aussi poignantes.

Un garçon a été tué lorsqu’un immeuble a été bombardé dans le nord-est de l’Ukraine le deuxième jour de l’invasion russe. L’explosion a déclenché un incendie dans plusieurs appartements à Chuhuiv, une petite ville près de Kharkov.

Dans deux villages non loin de la frontière russe dans le sud-est de l’Ukraine, la population grecque a vécu sa propre tragédie. Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a exprimé samedi son chagrin et sa colère après que dix civils d’origine grecque ont été tués par des frappes aériennes russes près de la ville portuaire de Marioupol. Environ 150 000 personnes d’origine grecque vivent en Ukraine.

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