Voici comment la Saxe veut sauver la Spree à Berlin


Par Michel Sauerbier

La Spree transporte de moins en moins d’eau avec elle. Le méga réservoir d’eau « Lohsa II » (72 millions de mètres cubes) devrait donc être achevé plus rapidement.

Nouvelle dramatique pour notre Spree : le fleuve de la capitale ne transporte que la moitié de l’eau que la normale. Et l’été ne fait que commencer. Une grande installation de stockage en Saxe est destinée à sauver la bouée de sauvetage de Berlin de l’assèchement.

La chaleur, la sécheresse et le changement climatique coupent l’eau des rivières. Les conséquences sont visibles près de Senftenberg (sud du Brandebourg) : l’Elster noir s’est asséché sur plusieurs kilomètres. Ça fait dix jours.

« La pénurie d’eau est vraiment dramatique », a déclaré le ministre de l’Environnement de Saxe, Wolfram Günther (48 ans, Verts). Il a rencontré mardi au pied levé son collègue brandebourgeois Axel Vogel (66 ans, Verts) au centre de contrôle des crues de Senftenberg. Là, l’administration minière LMBV contrôle les niveaux de la Spree, de l’Elster et de la Neisse.

Les deux tiers de leur eau sont pompés dans des mines à ciel ouvert de lignite. Ou initié à partir de réservoirs comme le Senftenberger See lorsque la quantité n’est plus suffisante.

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« En même temps, nous devons remplir d’eau les derniers trous miniers à ciel ouvert », déclare le patron de LMBV, Bernd Sablotny (58 ans). Malgré moins de pluie et de sortie de charbon. « L’ensemble du système est déséquilibré, se plaint Sablotny. Nous avons du mal à maintenir le niveau de la rivière. »

Sa suggestion : Afin de sauver la Spree, le réservoir d’eau saxon « Lohsa II » (72 millions de mètres cubes) devrait être rendu pleinement fonctionnel d’ici 2030. Ce n’était prévu que pour 2050. Les deux politiciens ont rapidement accepté. Ministre Günther : « Mieux vaut hier que demain !



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