Voici comment change le décret sur les migrants, les nouvelles règles de recours


La liste des pays sûrs pour les migrants arrivant en Italie et les règles de recours sont arrivées. « En application des critères de qualification établis par la législation européenne et des éléments de preuve tirés des sources d’information fournies par les organisations internationales compétentes, les pays d’origine suivants sont considérés comme sûrs : Albanie, Algérie, Bangladesh, Bosnie-Herzégovine, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Egypte, Gambie, Géorgie, Ghana, Kosovo, Macédoine du Nord, Maroc, Monténégro, Pérou, Sénégal, Serbie, Sri Lanka Et Tunisie». Il s’agit d’un passage du décret loi migrants, approuvé par le gouvernement et envoyé pour signature au chef de l’Etat. Nous évaluons déjà la possibilité, une fois publiée au Journal officiel, de traduire cette disposition sous la forme d’un amendement au décret sur les flux migratoires, actuellement examiné par la Chambre : des discussions seront également nécessaires à ce sujet.

Liste mise à jour périodiquement

La liste des pays d’origine sûrs, précise le texte, est « périodiquement mise à jour par un acte ayant force de loi et est notifiée à la Commission européenne ». Aux fins de la mise à jour de la liste, le Conseil des Ministres arrête, avant le 15 janvier de chaque année, un rapport dans lequel, en compatibilité avec les exigences primordiales de sécurité et de continuité des relations internationales, rend compte de la situation des pays inclus dans la liste et ceux dont elle entend promouvoir l’inclusion. Le Gouvernement transmet le rapport aux commissions parlementaires compétentes.

Les appels

La partie la plus délicate concerne les recours. Le décret prévoit que l’efficacité exécutive de la disposition contestée peut être suspendue, à la demande d’un parti, par décret motivé, lorsqu’il existe des raisons sérieuses et circonstanciées. La demande de suspension doit être proposée, à peine d’irrecevabilité, avec le recours introductif. Le recours est notifié par le greffe. Le ministère de l’Intérieur peut déposer des notes de défense dans les trois jours suivant la notification. Si le ministère dépose des notes de défense, l’appelant peut déposer des notes de réponse dans les trois jours suivants. Le juge se prononce sur la demande de suspension dans les cinq jours qui suivent. Si le ministère de l’Intérieur ne fait pas usage de la faculté prévue dans le quatrième délai, le délai de décision court à compter de l’expiration du délai de dépôt des notes de défense. Lorsque la demande de suspension est acceptée, le requérant se voit délivrer un titre de séjour pour demande d’asile.



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