La famille de Carolien, institutrice de maternelle, ne se portait pas mal : elle et son petit ami travaillaient tous les deux et avaient de quoi subvenir aux besoins de leurs deux enfants. Jusqu’à ce que son petit ami s’enfuie et qu’elle développe des troubles psychologiques. Il a fallu plus de temps que prévu avant qu’elle reçoive des prestations. Au moment où cela a été arrangé, elle était déjà lourdement endettée. Mais Caroline est sortie, avec un peu d’aide. Aujourd’hui, elle aide ceux qui sont dans la même situation. « Il n’est pas toujours nécessaire de tout résoudre seul. »
Carolien sait par expérience que le manque d’argent provoque un stress énorme. « Je n’osais plus ouvrir le courrier. J’ai été paralysé par la peur pendant des journées entières à attendre un autre huissier. Elle trouve pire que ses enfants aient grandi dans la pauvreté. « Il n’y avait pas d’argent pour les sorties, même si je voulais qu’ils le fassent. Cela m’a rendu très créatif. Lors de leur fête d’anniversaire, j’ai lu dans le parc et nous avons grillé des guimauves. Nous avons également distribué des flyers pour un spectacle de Paul de Leeuw, en échange d’une entrée gratuite. Et tous les samedis, il y avait une « dégustation en ville », puis nous déjeunions gratuitement. Nous avons aussi mangé beaucoup de macaronis, avec ou sans sauce. Nous avons mangé sous les illuminations de Noël, car cela coûte moins cher en électricité qu’une lampe normale », raconte Carolien.
Lire la suite sous la photo >
Les choses vont mieux maintenant. « Mais les lumières de Noël restent allumées chez moi toute l’année. J’ai aussi commencé à l’apprécier. De plus, elle n’est toujours pas aisée : « On peut difficilement vivre des allocations. Vous survivez constamment », explique Carolien.
Au-dessus de l’eau
Carolien a gardé la tête hors de l’eau et a réussi à se sortir de ses dettes. Cela aussi passera (ça aussi passera), est tatouée sur son avant-bras en souvenir de cette période difficile. Elle fait maintenant du bénévolat auprès de voisins ayant des problèmes financiers. « Les gens autour de moi et quelques prestataires de soins m’ont finalement tellement aidé que j’ai envie de faire de même pour les autres. »
Même si cela n’est souvent pas visible à cause de la honte, il y a beaucoup de faible niveau d’alphabétisation, de solitude et de pauvreté. « Heureusement, les gens me laissent souvent aider, parce que je sais ce que c’est. Ensuite, je m’assois à côté de quelqu’un, par exemple pour l’aider à remplir un formulaire.
Lire la suite sous la photo >
Demander de l’aide
Carolien raconte son histoire avec fierté. « J’aime donner un visage à la pauvreté. Le tabou doit être levé. Les gens se demandent parfois : comment peut-on être pauvre aux Pays-Bas, avec tous ces pots ? Mais tant de gens passent entre les mailles du filet. S’ils demandent de l’aide, vous pouvez être sûr qu’ils seront perdus.
Le conseil de Carolien : ne tardez pas à tout résoudre vous-même. Il existe des organisations qui peuvent vous aider. Vous pouvez le trouver par exemple sur Geldfit.nl. Carolien : « Il y a souvent plus de possibles que ce que les gens pensent ou pensent. Parfois, il est plus facile ou plus rapide de se rendre à une heure de consultation ou à une salle communautaire de la commune de Zoetermeer. Ou demandez à quelqu’un en qui vous avez confiance de regarder avec vous. Vous n’êtes pas obligé d’y faire face seul !
Est-ce qu’il vous arrive de vous soucier de l’argent ? Découvrez ce que vous pouvez faire chez geldfit.nl ou appelez gratuitement et anonymement au 0800-8115. Geldfit vous écoute, réfléchit et peut – si vous le souhaitez – vous mettre en relation avec un organisme de votre région.