Voici ce qu’il vous en coûte pour vous assurer contre l’incapacité de travail

Seul un indépendant sur cinq sans salariés est assuré contre l’incapacité de travail. Le cabinet veut donc obliger les indépendants à souscrire une assurance pour cela. Quatre questions sur l’AOV.

L’assurance invalidité obligatoire fait partie d’un ensemble de mesures avec lesquelles le gouvernement veut améliorer le marché du travail.

1. Qu’est-ce que l’assurance invalidité (AOV) ?

Avec un AOV, vous vous assurez, en tant qu’indépendant, de conserver vos revenus si vous êtes dans l’incapacité de travailler pendant une longue période en raison d’un accident ou d’une maladie. Vous recevrez ensuite un montant mensuel de votre assureur que vous aurez préalablement convenu.

2. A partir de quand un AOV est-il obligatoire ?

Pour le moment, il appartient à l’entrepreneur de souscrire ou non à une assurance. Le ministre Van Gennip des Affaires sociales et de l’Emploi a maintenant convenu avec les syndicats et les employeurs que l’assurance deviendrait obligatoire à partir de 2027. Cela doit passer par l’agence des avantages sociaux de l’UWV et, selon Van Gennip, sera «abordable». Les indépendants déjà assurés ne doivent pas passer au nouveau régime.

3. Combien coûte actuellement une assurance ?

Une raison fréquemment invoquée pour ne pas souscrire à une assurance est le coût élevé. En moyenne, un entrepreneur paie entre 200 et 300 euros bruts par mois. Cela dépend, entre autres, de la profession, mais aussi de vos souhaits en tant qu’entrepreneur. Un travailleur indépendant dans le secteur de la construction court des risques différents de ceux d’un administrateur indépendant et paiera donc une prime plus élevée. Par exemple, un administrateur de 22 ans avec un montant assuré de 40 000 euros paiera moins de 100 euros par mois, tandis qu’un menuisier de 43 ans perdra bientôt 450 euros.

La prime est déterminée en fonction de la durée, de la profession, de l’âge, du montant assuré et de la franchise. Dans la plupart des cas, les entrepreneurs assurent environ 80 % de leurs revenus. Plus ce montant est faible, plus la prime est faible. Pour économiser sur la prime, vous pouvez également opter pour une période déductible plus longue, par exemple six mois. Cela signifie que vous ne recevrez une prestation qu’après six mois de maladie. De plus, vous pouvez abaisser l’âge final à, par exemple, 60 ans au lieu de l’âge légal de la retraite. Plus l’âge final est élevé, plus la prime est élevée.

La prime est déductible des impôts. Cela réduit le montant que vous devez payer en impôt sur le revenu.

4. Comment choisir une bonne police d’assurance ?

Découvrez quelle assurance convient le mieux à votre entreprise. Certaines catégories professionnelles disposent d’une assurance invalidité spécifique, comme l’AOV pour les médecins généralistes. Portez une attention particulière à la couverture lors de la fermeture. Vérifiez si l’assurance paie également en cas d’épuisement professionnel ou de maladie mentale, par exemple. Vérifiez également les termes et conditions pour savoir comment l’assureur traite l’invalidité. Par exemple, il examinera ce que vous pouvez encore faire dans un autre travail, de sorte que vous ayez besoin d’avantages pendant moins de temps.

Un conseiller en assurance indépendant peut définir avec vous les risques et les options.

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