VNO-NCW furieux après l’action de la FNV avec un cercueil à Groningue. « C’est carrément inapproprié »

Les organisations patronales VNO-NCW et MKB Noord sont furieuses après une action syndicale au bureau de Groningen. Un coffre-fort a été laissé sur place. Les syndicats craignent la disparition du régime de travail pérenne.

Les actions visant à imposer une extension de la réglementation sur les travaux pénibles menacent de devenir plus sévères. Les personnes exerçant un métier exigeant ne se sentent pas entendues par les politiques et les employeurs, affirme le syndicat FNV.

L’accord actuel pour les travaux lourds court jusqu’à la fin de l’année prochaine. Il n’y a actuellement aucune perspective de pérennisation du dispositif qui permet, entre autres, aux personnes exerçant une profession exigeante de prendre leur retraite trois ans avant de percevoir la pension de l’État.

L’arrangement doit être permanent

Les syndicats souhaitent non seulement que le dispositif soit étendu, mais qu’il devienne également permanent. En outre, il doit être attractif pour les employeurs si les gens recourent à ce dispositif.

« Et il ne faut pas que quelqu’un derrière un bureau à La Haye décide de ce qu’est un travail acharné », déclare Johan Kiel, directeur de la FNV. « Les parties qui s’accordent sur une convention collective de travail doivent déterminer ce qu’est un travail pénible. » Kiel souligne que la VUT (retraite anticipée) a disparu en 2006.

Ces derniers mois, plusieurs actions ont été menées pour faire respecter la réglementation sur les travaux pénibles, notamment à Emmen et Loppersum. À Groningue, les ouvriers du bâtiment ont arrêté le travail pendant quatre heures mercredi matin. Ils ont livré un cercueil contenant un ouvrier du bâtiment déshabillé au bureau de VNO-NCW.

L’ultimatum à la politique est expiré

Amusant et symbolique, dit Hein. « Mais nous tenons à préciser que les travailleurs du bâtiment ne se sentent pas du tout entendus par les politiciens et les employeurs. Nous avons fait campagne à Loppersum et les politiciens ont lancé un ultimatum qui a expiré le 14 mai. Rien n’a été fait à ce sujet.

Selon Hein, il existe un enthousiasme pour prendre des mesures plus dures. « Dans le bâtiment, et je ne parle même pas des transports publics, de la police, encore moins des ports. La pression doit être pleinement ressentie par les politiques.»

Outre la politique, le syndicat accuse l’organisation patronale de vouloir supprimer le système. « VNO veut envisager des mesures, mais veut se débarrasser du système », explique Piek.

VNO-NCW : Perplexe qu’un autre cercueil ait été emporté

Un employé de VNO-NCW Noord a reçu une pétition mercredi. Cependant, l’organisation patronale se dit perplexe qu’«une fois de plus, un cercueil ait été laissé sur place, c’est inapproprié et carrément inapproprié».

Selon un porte-parole de l’organisation patronale, la ligne est claire depuis des mois : « Nous voulons de bonnes solutions pour ceux qui ne peuvent pas atteindre l’âge de la retraite tout en travaillant sainement. Dans le même temps, nous devons empêcher une nouvelle culture de retraite anticipée.»

Une solution aurait pu déjà exister

Selon le porte-parole, VNO-NCW est toujours disposé à conclure de bons accords avec les syndicats et le ministère des Affaires sociales et de l’Emploi. « Il aurait déjà pu y avoir une solution si le syndicat n’avait pas renoncé aux consultations au sein de la Fondation du travail en décembre. »



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