Vlaming est satisfait de sa commune, mais il y a aussi du travail à faire : voici ce que disent les chiffres

73 pour cent des Flamands sont satisfaits de leur commune et de leur gouvernement local. Cela ressort clairement du dernier Moniteur municipal, une grande enquête menée auprès de pas moins de 135.000 Flamands. Mais il existe également des problèmes évidents, par exemple en matière de sécurité routière et de bien-être. Ce sont les conclusions les plus importantes.

Tommy Thijs et Jan Straetmans

Les Flamands sont satisfaits, mais pas partout

En général, les Flamands semblent aimer vivre dans leur commune. 73 pour cent se disent satisfaits, même si ce chiffre est en légère tendance à la baisse depuis 2017 : 76 pour cent étaient alors satisfaits et 75 pour cent en 2020. Cela ressort clairement de la dernière version du rapport triennal municipalité-ville de l’Agence de gouvernance nationale. Il contient plus de 300 données sur chaque ville et commune flamande, complétées par les résultats d’une enquête citoyenne menée auprès de 135.000 Flamands. L’année dernière, ils ont répondu à plus de 100 questions sur de nombreux thèmes de politique locale. C’est la troisième fois qu’une enquête d’une telle ampleur est lancée, et même la huitième fois pour les treize villes centrales flamandes.

Les communes rurales et les petites communes de Flandre occidentale et orientale, du Limbourg et de Campine s’en sortent particulièrement bien : des communes comme Zuienkerke, Koekelare et Kalmthout comptent chacune près de 90 pour cent d’habitants satisfaits. Les communes périphériques autour de Bruxelles et de la région de Dendre obtiennent des résultats nettement moins bons. Dans une commune flamande, moins de la moitié des habitants (47 %) se déclarent moins bien lotis : Boom. A Zele également et dans les communes périphériques autour de Bruxelles, à peine plus de la moitié des habitants sont satisfaits.

La circulation doit être plus sûre, estime le Flamand

Cependant, il existe également des problèmes, notamment dans le domaine de la mobilité. Par exemple, à peine 52 pour cent des Flamands pensent qu’il y a suffisamment d’infrastructures cyclables dans leur commune, même s’il s’agit d’une amélioration par rapport à il y a trois ans. Les différences entre eux sont particulièrement grandes.

À Zutendaal, dans le Limbourg, les habitants sont les plus satisfaits des pistes cyclables, avec 83 pour cent. Horebeke, en Flandre orientale, se situe au bas de l’échelle : à peine 13 pour cent pensent qu’il y a suffisamment de pistes cyclables et de rues cyclables. La région de Dendre se distingue également ici, tout comme les communes plus proches de la frontière linguistique.

La ministre flamande de l’Intérieur, Gwendolyn Rutten (Open Vld), admet qu’il y a encore une marge de croissance, mais souligne l’évolution positive. « C’était un choix conscient de fournir des ressources supplémentaires pour les vélos et les infrastructures cyclables. Nous en voyons désormais également les effets positifs. Construisez-le et ils viendront. Cela vaut également pour les infrastructures cyclables.

Rutten souligne qu’un habitant sur deux (49 %) indique pouvoir faire du vélo en toute sécurité dans sa commune. Il s’agit d’une augmentation par rapport à 2020 (43 %), mais d’une diminution par rapport à 2017 (52 %). La proportion de personnes estimant que le cyclisme dans la commune n’est pas devenu plus sûr est également passée de 28 à 31 pour cent en six ans.

Les transports publics en déclin

L’offre de transports publics peut séduire près de six Flamands sur dix, mais la moins bonne nouvelle est que ce chiffre représente une baisse significative de 8 points de pourcentage par rapport à 2020. De plus, l’enquête a été réalisée en 2023, donc avant le nouveau plan de transport très critiqué de De Lijn, qui n’a été déployé qu’en janvier de cette année.

Là aussi il y a une grande différence d’une commune à l’autre. Les villes centrales et leurs communes périphériques s’en sortent particulièrement bien. Les petites communes, notamment dans les régions les plus reculées de la Flandre, obtiennent des résultats nettement inférieurs. Par exemple, à peine 9 pour cent des Kinrooi du Limbourg estiment qu’il y a suffisamment de transports publics dans leur commune.

Du médecin généraliste à la garde d’enfants : il y a du travail à faire pour le bien-être

67 pour cent des Flamands estiment qu’il y a suffisamment de médecins généralistes dans leur commune. Cela semble être un score correct, mais il y a trois ans, 82 % des sondés le pensaient encore. Ici aussi, les différences sont très importantes : alors qu’à Lendelede et Ruiselede 91 pour cent sont satisfaits de l’offre de médecins généralistes, à Zwijndrecht ce chiffre est à peine de 17 pour cent, soit une diminution de pas moins de 32 points de pourcentage en trois ans.

La crise de l’accueil des enfants en Flandre semble également se refléter dans les chiffres de satisfaction des Flamands. Seuls 57 pour cent des Flamands en sont satisfaits, contre 67 pour cent il y a trois ans. Surtout dans le Brabant flamand, la satisfaction est plus faible dans de nombreuses communes : à peine 31 pour cent des habitants de Hoeilaart jugent satisfaisante la garde d’enfants dans leur commune. Dans la région d’Oostrozebeke en Flandre occidentale, ce chiffre atteint pas moins de 85 pour cent.

De plus en plus de Flamands ont un cercle d’amis diversifié

La Flandre est de plus en plus diversifiée et les trois quarts de ses habitants sont neutres à positifs envers les personnes d’autres origines. Les villes centrales s’en sortent légèrement mieux que la moyenne. Dans le même temps, cela signifie également que plus d’un quart des Flamands considèrent la diversité comme quelque chose de négatif. La situation aberrante est encore une fois Zele, en Flandre orientale, où près de la moitié des habitants ont une attitude négative à l’égard de la diversité. Louvain, mais aussi les communes périphériques autour de Bruxelles, comptent étonnamment peu d’habitants qui considèrent la diversité comme quelque chose de négatif.

De plus en plus de Flamands indiquent également avoir un groupe d’amis diversifié, notamment des personnes d’origine non belge, ayant une orientation sexuelle différente ou souffrant d’un handicap physique ou mental. En Flandre occidentale, un nombre nettement plus élevé de personnes n’ont pas un seul ami d’origine non belge. À Genk, ce chiffre atteint à peine 9 pour cent, à Anvers 14 pour cent.

Le Moniteur municipal complet peut être consulté sur moniteur-de-stads-communal.vlaanderen.be



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