La nécessité enfreint la loi. Cela vaut également pour les parcs de vacances dans le Brabant. Près de 9 000 Brabançons vivent de longue durée dans un parc de vacances faute de trouver un logement. C’est effectivement illégal, mais les municipalités ferment les yeux sous certaines conditions. De nombreuses personnes vivent en permanence dans le parc de vacances L’Air Pur à Baarle-Nassau. « Après le décès de ma femme, j’ai trouvé ici une maison abordable, dans un environnement sain. D’autres maisons étaient trop chères», raconte un habitant anonyme du parc.
L’habitant a peur d’être mis à la rue et souhaite donc rester anonyme. Il vit dans le parc depuis dix ans, non sans inquiétudes : « Je suis constamment nerveux à l’idée d’être contrôlé aujourd’hui ou demain et de devoir quitter ma maison », dit-il. « Ensuite, je me retrouve dans la rue avec trop peu d’argent pour acheter une maison. »
L’homme n’est en aucun cas le seul visiteur du parc à résider ici en permanence. Sur les 338 maisons de vacances, environ un tiers sont utilisées par des vacanciers. La grande majorité des résidents se trouvent dans le parc toute l’année. L’Air Pur ne déroge pas à la règle ; Les gens vivent également dans d’autres parcs de vacances à Baarle-Nassau. Au total, environ 470 personnes vivraient durablement dans un parc de vacances de cette commune. Dans la commune de Zundert, ce nombre dépasse même le millier d’habitants.
En attente des paramètres de confidentialité…
Selon Edwin Mariouw Smit, président de l’Association des Propriétaires (VvE) de L’Air Pur, il s’agit d’un groupe de personnes très diversifié : « Il peut s’agir de personnes qui viennent de sortir d’un divorce, mais aussi de couples mariés. ou des familles avec enfants. C’est en fait aussi diversifié qu’une zone résidentielle « normale ».
« Je connais plusieurs personnes qui se sont complètement effondrées sous le stress. »
Le nouveau cabinet estime qu’il serait utile de tolérer la vie à long terme dans des parcs de vacances afin de limiter la pénurie de logements. La pénurie de logements aux Pays-Bas est grande, les parcs de vacances peuvent donc offrir une solution. Seule la politique doit encore changer. «Faites-le», déclare avec fermeté le président du VvE Mariouw Smit. « Je connais plusieurs personnes qui ont complètement souffert du stress. La municipalité peut parfois être dure avec la loi, mais il faut aussi garder les yeux ouverts sur la réalité. La pénurie de logements est vraiment grave.
Mariouw Smit affirme qu’une politique de tolérance résout également un autre problème. « Ensuite, vous perdez l’illégalité et les municipalités n’ont plus à la faire respecter. Ils sont déjà à court de personnel pour cela. Un porte-parole de la commune de Baarle-Nassau peut confirmer qu’il y a trop peu de mains libres pour cela : « La commune prend des mesures contre les personnes qui vivent illégalement dans un parc de loisirs. Mais nous sommes une petite commune et nous ne pouvons pas tout gérer en même temps.»
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