Vivaldi a conclu un contrat avec un journal : trois années supplémentaires de soutien à la distribution

Le gouvernement suprême a de nouveau examiné mardi le contrat de fourniture de journaux et de magazines. Il apparaît clairement depuis plusieurs semaines que ce n’est pas Bpost mais ses concurrents PPP et Proximy qui apparaissent comme les candidats les plus aptes à une nouvelle concession. Mais comme prévu, le gouvernement refuse désormais d’attribuer le contrat. Les subventions controversées à la distribution des journaux seront bientôt supprimées.

Que devrait-il se passer ensuite ? Le gouvernement approuvera une prolongation temporaire de la concession actuelle de Bpost. Celui-ci expire normalement à la fin de ce mois, mais sera prolongé jusqu’en juin de l’année prochaine. Cela permet de gagner du temps pour mettre en place un nouveau système de soutien à la distribution des journaux. Concrètement, il y aura un avantage fiscal jusqu’en 2026.

Ce nouvel avantage fiscal s’appliquerait aux principaux éditeurs de journaux du pays – par exemple DPG Media, la société mère de Le matin – pour la distribution de journaux et magazines dans les zones peu peuplées. Et pour des organisations telles que Greenpeace et CM qui distribuent des magazines destinés à leurs membres dans tout le pays.

Selon des sources gouvernementales, cette prestation coûtera au total entre 40 et 50 millions d’euros. A titre de comparaison : 125 millions d’euros par an sont actuellement prévus pour la concession du journal. Pour déterminer quelles parties du pays sont des « zones peu peuplées », le critère utilisé est inférieur à 225 habitants par kilomètre carré. La Wallonie, par exemple, apparaît largement couverte. Cela a toujours été d’une grande importance pour les partis gouvernementaux francophones.

La N-VA est « prudemment satisfaite » mais souligne le risque d’une indemnisation

Le député N-VA Michael Freilich se montre « prudemment satisfait » à l’annonce de la fin des subventions aux journaux. « Attention, car nous ne connaissons pas encore tous les détails de l’accord et parce qu’un prochain gouvernement pourrait revenir sur les accords. »

Cependant, selon Freilich, le gouvernement « ne se montre une fois de plus pas un partenaire fiable » pour les acteurs privés qui étaient en compétition pour le contrat de presse en retirant cette concession. Selon la N-VA, il existe donc un risque que le gouvernement doive verser des compensations. Le député N-VA qualifie cela de « nouvelle occasion manquée d’assainir le budget fédéral rouge sang ».



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