Virtus et Milan en demi-finale. Daum s’illumine, Tortona perce Venise

Match 3 des quarts de finale : Bologne et Olimpia percent les terrains de Pesaro et Reggio Emilia et terminent la série 3-0. Tir des Piémontaises qui ont désormais la balle de match, Reyer trahie par son attaque. Vendredi Sassari-Brescia

Premiers verdicts du 3-match des quarts de finale de basket. Virtus Bologna en demi-finale, sur le Corso Reggio Emilia-Milan. Colpo grosso de Tortona sur le reyer. Demain c’est au tour de Sassari-Brescia.

Pesaro-Virtus Bologne 55-75

Virtus est en demi-finale du championnat et pourra se reposer en attendant son adversaire. Le Segafredo conquiert la Vitrifrigo Arena et clôt la série éliminatoire à 3 à 0. Le carrefour trouvé après vingt ans donne aussi des émotions au « Spaceship », Pesaro tient en première mi-temps puis chute physiquement. Difficile de suivre les meilleurs joueurs jouant tous les deux jours, mais les rouges et blancs se sont démarqués et sont sortis sous les applaudissements. Le troisième quart-temps (10-24) a été décisif pour Virtus, privé de Teodosic et Shengeila. Crucial a été Hackett, qui pourtant, à Pesaro, sa ville, est pincé – même lourdement – tout au long du match. Les acclamations sont des temps anciens et glorieux, la courbe explose en rouge et blanc, entre drapeaux et robes. Il y a 5859 personnes présentes et dans le public il y a aussi Valentino Rossi, avec sa compagne Francesca Sofia Novello. Bologne va vite, dans la 2′ c’est 0-8, Pesaro place un contre-break : 7-8 dans la 4′. A partir de là ça continue dans l’équilibre, Moretti fait match nul de 6,75 (10-10 à 4′), Hackett est très chaud et trouve 7 points en 5’30 » dans le premier quart-temps. Le Carpegna Prosciutto force les conclusions à distance, l’intensité est élevée. Les invités ont du mal à marquer de près alors qu’ils sont presque infaillibles de l’extérieur de la surface. Lamb est au rendez-vous : il entre et trouve 5 points consécutifs pour le 15-15 du 8 ». Le premier avantage à domicile est de 17-15 à la 9e minute, les pourcentages grimpent mais les garçons de Scariolo ont peu de marge sur le banc. Lamb encore, à la meilleure prestation de la série, attrape un triplé avec libre supplémentaire et la Vuelle s’envole, d’un cœur immense : 26-21 à 12′. Pesaro connaît une période dorée depuis trois ans et prend la tête du match (31-25 à la 15′). Les Black Vu sont dans la confusion, les clubs gaspillent (31-29 à la 18′). Bologne presse, s’appuie sur la défense, en attaque on passe à Jaiteh qui impacte à la 33 à la 19′. A la mi-temps, Lamb est le seul joueur à deux chiffres avec 11 points. Le duel Jones-Jaiteh commence, avec le pivot virtussino en tête, Hackett marque le triplé de 39-45 et frappe le public local, qui le siffle de manière décisive. Cordinier écrase 39-47 à la 25′, Vuelle marque seulement 4 points à 5′ de la troisième fraction. Bologne s’enfuit : 41-51 à 17′ et 45-59 à 19′. Le partiel est dévastateur en faveur du Black Vu, qu’ils peuvent contrôler. Le Carpegna Prosciutto s’éternise, sur le terrain il a tout donné. Virtus termine en douceur, à 35′ c’est 49-66, à 37′ 53-71, Pesaro n’offre pas de résistance. Son championnat reste un chef-d’œuvre et n’abandonne jamais. Pour le capitaine Delfino, il y a une ovation debout. Segafredo remercie sa défense de monstre et avance. Les 20 points marqués par la Marche tout au long de la seconde mi-temps le condamnent. (Camille Cataldo)
Pesaro :Lamb 15, Jones 8, Moretti, Mejeris, Tambone 7.
Bologne :Jaiteh 15, Hackett 12, Belinelli 11.

Venise-Tortona 63-73

Tortona, sprint vers la demi-finale, Venise dos au mur et deuxième essai insuffisant en attaque (5/27 de l’arc, 14/24 de la ligne). Ramondino trouve Daum (19 points), Sanders est confirmé (15) et la défense de Tortona crée des pièges non résolus pour Reyer (22/59 du terrain). Tortona entre immédiatement en jeu (0-4), passant presque aussitôt dans le bonus, Human qui impacte avec Theodore (6-6). Sanders a le feeling avec le match-2 panier, double triple (8-13), Umana doublé (8-16) par le triple de Wright. Tonut nerveux, technique après 3’38 », Venezia accroché aux raids de Théodore, Watt remporte des fautes, mais rate 4 lancers francs d’affilée. Orogranata en difficulté (4/16 en action, 0/6 de l’arc) dans le demi terrain bianconeri (12-20) avec Sanders déjà à une altitude de 8. Deuxième quart-temps, Tonut et Mazzola (premier triplé à la septième tentative) ramener l’Umana au contact (18-20), trop d’erreurs, Cannon et Filloy profitent de ballons « sales » (18-24), la classe de Brooks s’allume (22-24), mais Tortona punit toute inattention de De Du quintette de Raffaele (26-32), seuls Theodore (9) et Brooks (9) sont productifs en attaque (30-36). Humain peu rentable de la ligne (7/14) et du périmètre (1/9), Tortona trouve Daum (11 points), qui creuse le break (30-39) entre les deux temps. Bertram s’envole avec les triplés de Daum et les free riders de Macura (34-45). Tortona contrôle le match (40-50), malgré Theodore et Tonut essayant de ne pas détruire l’orogranata. En manque de clarté dans le quintette de De Raffaele, embourbé dans les défenses noires et blanches, Sanders réplique à De Nicolao (45-55), le plus guilleret de l’Umana (48-57). Le dégoulinant de lancers francs ratés continue, Umana sur tilt en attaque (49-61), Tortona avec l’inertie du match (49-63), s’énerve dans l’équipe de De Raffaele (51-66, puis 54-70), De Nicolao est le dernier à abandonner (60-70). Bertram maîtresse du match, samedi elle a le ballon du match pour la demi-finale historique. (Michele Contessa)

Venise : Brooks 16, Théodore 15, De Nicolao 9

Tortone : Daum 19, Sanders 15, Macura 11

Reggio Emilia-Milan 59-89

Course-3 sans histoire à l’Unipol Arena de Casalecchio où Reggio prend congé du terrain en exil (espérons qu’il pourra bientôt retourner dans son PalaBigi) laissant le terrain à la victoire facile de Milan qui se superpose et se qualifie pour la demi-finale où il retrouvera le vainqueur de Brescia -Sassari avec le retour de Melli. Seul un éclair du match au départ : 5-0 de Reggio et de l’entraîneur Messine qui entre dans le Livre Guinness des records en appelant un temps mort après seulement 29 » de jeu. Puis l’affrontement devient inégal comme prévu : Reggio est en réserve d’énergie, Cinciarini épuisé d’une saison fabuleuse et fatigante, ne trouve plus ses numéros tandis qu’Olimpia déchaîne Bentil, Hall et Boucliers sur l’arche et le ponctuel Biligha à l’intérieur de la surface. A la pause la contestation est marquée sur le +16 milanais, la reprise est un calvaire pour l’équipe de Caja qui n’a rien à opposer à la force de l’équipe de Messine qui se maîtrise facilement même en touchant un +36.

Reggio d’Émilie : Strautins, Larson 12, Baldi Rossi 10

Milan : Bentil 16, Hall 13, Biligha 12, Boucliers 11



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