Violences basées sur le genre, les exigences des centres anti-violence et des refuges ont été revues

Les services des centres anti-violence

Les Cavs doivent être accessibles cinq jours sur sept et en « mode hybride », c’est-à-dire par téléphone et en ligne, tous les jours y compris les jours fériés 24 heures sur 24. Gratuits, comme c’est déjà le cas actuellement, ils doivent assurer la gratuité téléphonique, en ligne et/ou en face à face -des rencontres en tête-à-tête, premières informations utiles pour la femme quant au cheminement qu’elle peut emprunter avec le Centre et ses droits face à la loi.

De plus, il doit garantir le soutien, l’accueil et l’accompagnement des femmes en situation de violence à travers des entretiens structurés visant à co-construire un parcours personnalisé pour sortir de la violence et en termes de soutien psychologique, le Cav doit apporter un soutien dans l’élaboration du vécu violent par des parcours individuels ou par des groupes d’entraide, en utilisant également les hôpitaux, les établissements de santé de base et les services locaux dotés d’un personnel adéquatement formé.

En matière d’aide juridictionnelle, il doit y avoir un soutien tant en matière civile que pénale, en matière d’immigration et de travail et un accès garanti à une aide juridictionnelle gratuite. En outre, il doit également y avoir un lien nécessaire avec les refuges, c’est-à-dire ces structures dédiées à une adresse réservée ou secrète qui accueillent gratuitement les femmes et leurs enfants mineurs qui se trouvent dans des situations de violence et qui doivent être éloignés de leur domicile. pour des raisons de sécurité.

Parentalité, travail et maison, les trois priorités

Parmi les innovations introduites avec la convention Etat-Régions il y a aussi le lien que la Cav devra mettre en place, avec le consentement de la femme, entre le centre et les services territoriaux de protection des mineurs et d’accompagnement à la parentalité, qui avec les services sociaux et les centres d’emploi afin de pouvoir identifier des voies d’accès au travail capables d’assurer l’autonomie économique et l’orientation vers le travail. Par ailleurs, avec les autorités et agences locales, il appartiendra à la Cav de procéder à la stipulation de conventions et de protocoles pour garantir également l’autonomie de logement des victimes de violences.

Activité réseau améliorée

Les centres de lutte contre la violence joueront un rôle de plus en plus important dans le fonctionnement des réseaux territoriaux interinstitutionnels de lutte contre la violence appelés à garantir une protection sociale aux femmes et à leurs enfants.



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