Vingt-deux enfants, leurs anges et un rêve : les parents d’Argentine-France

Luc LlorisBanquier d’investissement d’origine espagnole, avec sa femme Marie, avocate internationale, nomme son fils Hugo d’après son écrivain préféré, Victor Hugo. Famille niçoise aisée mais jamais exagérée, ils ne se mêlent jamais des choix de leur fils qui, petit garçon, était une promesse du tennis au niveau national et a dû à un certain moment prendre un chemin : « Il l’a choisi, quand il a compris que dans le football il pouvait devenir professionnel ». Mamma Marie est décédée quand Hugo avait 22 ans, elle était la star niçoise et tout le monde le voulait sur le marché des transferts : trois jours après son deuil, elle a pris le terrain contre Lille, puis s’est posée beaucoup de questions. « Dois-je rester à Nice pour être proche de mon frère qui avait 12 ans et de mon père ? Ils m’ont dit « Non, vas-y, vis ». C’était la meilleure façon de rendre hommage à ma mère, de continuer à réussir dans ce que j’entreprends ».



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