« Venir ici fait mal », déclare le vigneron amateur d’Egmond. L’eau vient de disparaître, mais le niveau de la nappe phréatique reste élevé : le vignoble est marécageux et boueux. « Aucune bonne terre ni aucune bonne racine ne peuvent pourrir », dit-il. « Les plantes manquent principalement de nutriments. Il suffit de regarder ces feuilles jaunâtres, elles devraient être beaucoup plus vertes. »

Pomper l’eau

Il espère néanmoins pouvoir en sauver la grande majorité. « Mais l’appellation 2024 n’aura pas lieu. L’année prochaine, même si je suis assez inquiet pour l’avenir ici. Sera-t-il encore possible de cultiver du vin ici avec des conditions climatiques plus extrêmes ? »

ce sera en septembre l’excès d’eau est pompé des terres des dunes. C’est la solution à court terme qui a finalement été retenue. Théo espère que cela aidera, mais il a aussi des réserves. « C’est vraiment dommage qu’ils déversent cette belle eau propre vers la mer. Et j’espère qu’ils regarderont plus loin que ces terres et qu’ils rétabliront également le drainage vers l’arrière-pays, le polder jusqu’à Egmond aan den Hoef. »

Quel que soit l’effet du pompage de l’eau, Théo espère des jours ensoleillés et plus de pluie. « Nous en avons plus qu’assez. Je dois juste m’occuper de la fertilisation maintenant, sinon ils ne survivront pas. Cela dépend de la formation des bourgeons l’année prochaine si je peux faire du nouveau vin des dunes. »



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