Selon la municipalité, environ 1 200 personnes se cachaient dans le bunker sous le bâtiment au moment de l’attaque. Parmi eux se trouvaient de nombreuses femmes et enfants. Ces informations ne peuvent pas être vérifiées de manière indépendante. On ne sait pas encore s’il y a eu des victimes dans l’abri anti-aérien et combien de personnes sont en vie. La ville portuaire est sous le feu nourri, ce qui rend difficile la collecte d’informations indépendantes.
Le texte continue sous le message.
Le député ukrainien Dmitro Gurin, de Marioupol, a déclaré à la BBC jeudi matin qu' »il semble que la plupart des gens ont survécu et vont bien ». Les parents de Gurin se trouveraient également dans l’abri anti-aérien. Un autre député, Sergij Taruta, a écrit sur Facebook que « les gens sortent vivants ». La vice-première ministre Stefanishina a évoqué « un miracle » dans son message.
Le théâtre de Marioupol après le raid aérien russe.
Ⓒ ANP/AFP
Accusations va-et-vient
L’attaque contre le théâtre est encore floue. Selon le conseil municipal, les troupes russes ont « délibérément » détruit le bâtiment. L’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch affirme qu’une cible militaire pourrait avoir été à proximité. La Russie nie avoir attaqué le théâtre et rapporte par le biais des médias d’État que le bataillon d’extrême droite Azov est à l’origine de l’explosion.